Lu le 05 mai 2007
Je quitte la Bretagne et ses légendes pour remonter le temps dans ce polars historique, au format poche de 380 pages, qui se passe dans ma ville de naissance. C'est un peu pour çà que je
l'ai choisi d'ailleurs. Pour en savoir plus, le blog de l'auteur : jdaillon.canalblog.com/
Editions du masque - Polar historique - Mai 2006 -382 p.
Présentation de l'éditeur : Une
conspiration politique sous le règne d'Auguste dans la ville d'Aix. Il y a deux mille ans, Aix s'appelait Colonia Julia, mais ses habitants l'appelaient Aquae Sextiae. C'est sur son marché aux
esclaves, un des plus fameux de l'empire romain, que Lucius Gallus, vétéran de l'armée du Rhin, retrouve Clodius Sertorius, son ancien bras droit. Comment s'est-il retrouvé là ? Et pourquoi
Aemilius Plautius, que certains prétendent être le fils de Cicéron, veut-il à tout prix racheter Sertorius ? C'est dans une ville en proie aux complots, aux meurtres et aux attentats politiques
que Lucius Gallus, poursuivi par les sbires de Tiberius Nero, tentera de déjouer la sombre machination qui se trame entre le temple de Belenus et celui de Dexiva. Il aborde dans ce volume
l'époque de l'empire romain avec le même souci du détail et la même force évocatrice qui a fait son succès jusqu'alors.
Mon avis : Une note de page débute le
récit. Elle résume la situation historique sous le règne d’Auguste, en l’an 2 de notre ère, en présentant l’empereur et sa famille ainsi que ses héritiers potentiels. Jean d’Aillon n’est pas
avare de références et d’explications historiques. Je me suis passionnée pour toutes ces notes et j’ai appris énormément de cette période si peu visitée. Les personnages historiques et
ceux de fictions se croisent dans cette fascinante Aquae Sextiae que l’on découvre avec moult détails : forums, temples, amphithéâtre, riches villas et quartiers pauvres. Habitante
des lieux, je me suis amusée à visualiser la ville romaine. Une véritable reconstitution historique qui ne s’arrête pas là puisque l’on découvre aussi les lois romaines, les mœurs de
cette civilisation, les stratégies militaires, les diverses religions et tout cela sans alourdir le récit.
Dans un climat riche d’intrigues et de complots, le héros en voit de toutes les couleurs et son auteur ne lui laisse aucun répit. Autour de lui,
gravitent des personnages très puissants et des plus malveillants. Je me suis quelquefois emmêlée les pinceaux avec ces derniers et le rôle qu'ils ont eu dans le complot. Heureusement, Lucius
Gallus peut s’appuyer sur une poignée d’amis fidèles comme ceux qui l’ont suivi depuis les années où il était légat en Germanie, Hermanius, le germain roux et ancien centurion, Apius le scythe
rusé et Sertorius, ancien tribun que Lucius vient de retrouver. Une course-poursuite s’ensuit et il faut faire vite pour venir à bout de ce complot car un personnage important doit
arriver à Colonia Julia et sa vie est menacée. Le lecteur suit avec intérêts les aventures et les rencontres de ces protagonistes attachants. Je vais poursuivre cette lecture en me
procurant au plus vite la suite « La tarasque » et « le complot des sarmates ».
Ma note :