Présentation de l'éditeur : Le médecin me dit que je suis une enfant. J’ai le corps
d’une fillette. Ce n’est pas grave, ça se répare un corps. Il y a un an je ne pesais pas grand-chose, on aurait pu me glisser dans une mallette ou m’accrocher à un cintre. Me souffler comme une
allumette ou me froisser dans du papier de soie. Ma peau était une vieille fripe. Je l’enfilais à l’envers et je marchais de travers. J’ai grossi comme j’ai pu. C. R.
"Remarquable premier roman. Texte sec et dur d’apprentissage."
Michel Crépu, Revue des deux mondes.
"Sincère avec brutalité, réservé autant qu’impudique, singulièrement aigu avec des grâces de coquelicot. Et
bouleversant."
Michel Abescat, Télérama.
Mon avis : Je ne suis pas une habituée de ce type de récit mais je dois dire que le titre et la couverture du livre m’ont vraiment
intrigué sur la table des sorties du mois, de ma librairie. Puis je me suis décidée en lisant le 4° de couverture pour pouvoir percer ce mystère (qui se cache derrière ce titre ?). En un peu
moins de 100 pages, le lecteur suit les pensées d’une jeune trentenaire qui traîne depuis son adolescence un profond malaise. La narratrice retrace, à
la manière d’un journal intime, son enfance puis le mal-être qui suit ses première règles jusqu’à sa vie d’adulte. Autour d’elle, évoluent une mère peu encline aux gestes tendres, une sœur trop
admirée, une grand-mère qui pique et enfin une amie. Aucune d’elle ne lui a appris la féminité ni à grandir tout simplement. Celle qui ne parle pas se livre avec force, nous fait part de ses
doutes, de ses tourments et de son envie de maturité.
L’écriture est simple, agréable et va droit au but. C’est aussi le premier roman de l’auteur. Un livre tourné vers la psychologie et l’absence de communication entre individus. Une lecture plaisante mais pas mémorable.
Ma note :