Aux éditions Librio - Collection Imaginaire - 92 pages
Présentation de l'éditeur : La maison Usher... Sinistre, mélancolique habitation dont les murs aveugles et froids se reflètent dans les eaux lugubres
d'un grand lac à leur pied. Comment évoquer cet endroit sans frémir ? Oh, pas de terreur, non. La terreur même serait préférable à cette insupportable tristesse, ce total affaissement de l'âme
qui saisit le voyageur quand il passe. Mais quand il s'arrête... Ah ! l'effroi qui enserre son coeur. Et la pitié. Car sur ce domaine navrant de désolation pèse une atmosphère de chagrin. Et sur
ses habitants, derniers rejetons d'une lignée si glorieusement ancienne, un air de mélancolie âpre, profonde, incurable. Et le drame, le drame insensé qui va se jouer entre ces murs ne peut être
qu'effroyable...
Recueil décevant quand on sait que l’auteur est Edgar Allan Poe et le traducteur, Charles Beaudelaire. J’avais pourtant beaucoup aimé "le portrait ovale". Ce
livre s’ouvre sur "la chute de la maison Usher", nouvelle à l’atmosphère pesante et inquiétante dont les personnages torturés se retrouvent face à leurs propres folies et à ce
lien étrange qui les relient à cette demeure. Une écriture sombre qui a donc tout pour me plaire mais qui m’ennuie plus qu’autre chose avec ses phrases à rallonge et ses égarements méditatifs. Le
style est redondant et ampoulé à l’excès. J’aime pourtant la langue française mais pas à ce point. La fin de cette histoire m’a pourtant plu.
"Manuscrit trouvé dans une bouteille" continue sur la même lancée mais je m’accroche au bastingage même si j’ai dû louper quelques épisodes. En effet, comment le héros a-t-il pu passer d’un
bateau à l’autre durant la tempête ? Mystère ! "Bérénice" est donc la 3éme nouvelle et je n’ai qu’un mot à dire, macabre ! Je tente en vain de m’immerger dans
"William Wilson" que j’abandonne quelques pages plus loin. Rien de tout cela ne m’inspire et ma volonté s’étiole. Je referme donc ce livre avec un goût amer. Une overdose de
fantastique me guette donc je change de cap pour quelque temps du moins. Une relecture s’impose – plus tard, plus tard !
