Edition Griffe d'Encre - Novella - 100 pages - Avril 2008
Présentation de l'éditeur : Un cadavre dans un glacier… Ce n’est pas le bouleversement du Landerneau archéologique consécutif à la découverte qui m’a gêné. C’est le portrait du bonhomme… « Tronche de
Gargouille », je l’ai appelé. Et je l’oublierais volontiers. En tant qu’anthropologue, j’en ai pourtant vu d’autres…
… dans un monde où l’expression « tout fout le camp » s’applique jusqu’aux étoiles. « Regardez mon gosse de onze ans, il me dit l’autre soir : « Dis, papa, pourquoi la Grande Ourse, on la voit plus
normalement ? » J’ai vérifié : il n’a pas besoin de binocles, mon gamin, le grand chariot, il est assez raplapla… »
Ce n’était peut-être pas le moment idéal pour ouvrir la boîte de Pandore…
Mon avis : Cette novella est pour le moins singulière. Après un départ plutôt difficile tant l’attention est mise à contribution avec quelques longueurs, l’intrigue happe
vite le lecteur. L’histoire débute par la découverte dans un glacier alpin d’un bien étrange corps humain à ce qu’il semble à première vue. La science est alors si avancée que des chercheurs
peuvent désormais réanimer l’homme des glaces. Tronche de gargouille - le sobriquet que lui donnent ses découvreurs - est au centre de toutes les attentions. Une équipe de travail se forme pour
percer les mystères de cet inconnu.
Dans un monde menacé par les catastrophes naturelles et autres présages alarmants, mieux vaut ne pas aller au-delà des limites du
raisonnable. Mais l’être humain est bien connu pour aimer se dépasser. Et les conséquences en seront à la hauteur, croyez-moi ! Une lecture impliquée dont l’auteur nous propose des annexes
avec rapports à l’appui, de nombreux éclairages sur les possibles technologies de demain. Au fil des pages, le mysticisme se greffe à l’enquête scientifique et nous surprend par une chute
d’enfer !
Ma note :