Mes notes de lecture...Vous y trouverez des genres divers, le fantastique, le polars, le roman historique, la fantasy, la littérature française et étrangère...
Lu le 27 mars 2007 - Challenge ABC 2007 - Lettre M
Changement de décor ! Ce livre là était dans ma PAL depuis une éternité. En tout 542 pages d'histoire (un peu romancée tout de même) puisque Valério Manfredi est un archéologue et
spécialiste en « topographie du Monde Antique ». Je découvre cette période de l'histoire que je trouve vraiment fascinante.
Présentation de l'éditeur : L’an 476 marque officiellement la fin de l’Empire romain mais il y a longtemps déjà que Vandales,
Huns et Wisigoths ravagent et occupent la Gaule et l’Italie. Alaric a pris Rome et Constantin a choisi Byzance pour capitale. En détrônant l’enfant Romulus Augustule, le chef goth Odoacre met à
mort l’empire disloqué.
Le Barbare épargne néanmoins la vie du dernier des Césars adolescents. C’est l’exil, et la fuite vers les confins septentrionaux, sous la protection d’Aurélius, commandant d’une légion décimée.
Une extraordinaire découverte, une épée à l’inscription mystérieuse oriente alors le voyage : cette arme légendaire semble leur indiquer les brumes du pays breton…
Mon avis : L’année 476 dans laquelle nous plongeons dans ce livre voit la chute de l’empire romain et de celle du dernier empereur Romulus Auguste tout juste âgé de 13 ans quand il
fut déposé par le général des armées barbares venu du nord, Odoacre. Ce dernier l’épargne et le fait prisonnier après avoir fait massacrer ses parents mais la chance est du côté du jeune empereur
qui parvient à s’échapper avec l’aide d’une poignée de romains prêts à risquer leur vie pour sauver celle du dernier Caesar. Commence alors une traque sans merci qui va les mener d’une Italie
ravagée jusqu’en Bretagne, l’actuelle Angleterre. A la tête de cette singulière équipée se trouve Aurélius, légionnaire rescapé fidèle à Rome suivi de ses deux compagnons légionnaires eux aussi
Batiatus, géant noir et Vatrenus. Se joindront à eux d’autres personnages hauts en couleurs. Sur leur trace, un tyran sanguinaire, Wulfila, homme de main d’Odoacre qui va déployer tous les moyens
possibles pour les retrouver.
Ce roman est intarissable sur le plan historique. Une note de l’auteur à la fin du livre nous donne de bonnes références sur le contenu historique pour pouvoir faire la part de vérité entre personnages historiques et imaginaires sans oublier les évènements qui ont eu réellement lieux. Deux mondes se superposent ici, celui du déclin de Rome et l’apparition de la légende arthurienne (qui m’est cher) avec son épée fabuleuse, le merlin que tout le monde connaît mais qui, là, porte le nom romain d’Ambrosinus, druide savant et précepteur de Romulus. Et l’on devine dans ses mémoires écrites de sa main au fil des pages, les traits des futurs acteurs du folklore arthurien.
L’intrigue romanesque est bien captivante mais j’ai trouvé les personnages un peu trop parfaits et ayant un peu trop souvent réponses à tout. Dommage…Mais à lire tout de même pour cette fabuleuse épopée et ses moult références historiques palpitantes.
Ma note :