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Ed. Daniel Maghen - Tome I - Les plus grands naissent posthumes - Septembre 2008 - 48
pages
Présentation de l’éditeur : Après l’Apocalypse, le monde est dévasté. Les derniers hommes combattent le royaume des ténèbres. Dans
ce panorama dantesque se livre une guerre sans merci. Des hordes de cyclopes sanguinaires chassent les humains. La “grande moisson” se prépare sous les ordres des sacrifiés, ces
hommes choisis par les messagers de l’obscur et devenus depuis des démons-vampires aux ordres de l’Enfer. Les
survivants, guidés par le gouverneur Abbadon, se réfugient dans la “Grande Fosse”, une immense faille rocheuse percée de grottes. Certains tentent d’organiser une résistance, tandis que d’autres
sont réduits à l’esclavage au service de l’envahisseur. La belle Païli aura un rôle fondamental à jouer. Elle semble avoir été programmée par la nature pour renverser le rapport de forces : elle
a été élue pour libérer l’humanité. Pour ce faire, elle pourra compter sur Monsieur Pio, son mentor, mais aussi sur Alice, un sacrifié et non des moindres. Il est le favori des ténèbres et assure
l’avancée des cyclopes. Les autres démons le craignent ou le haïssent. Alice est beau et mystérieux. L’histoire d’amour impossible et déchirante qui va naître entre Païli et lui fera tout
basculer… surtout quand Abbadon montrera son vrai visage.
Mon avis : « Apocalypse », voilà qui en dit long sur la descente infernale auquel nous convie Loïc Malnati.
L’atmosphère sombre est saturée de la violence de ce monde post-apocalyptique. Peuplé de cyclopes sanguinaires et de démons-vampires avides de sang, ce paysage de désolation
offre pourtant sa part de beauté. A l’image de ces étranges papillons roses, à la funeste beauté, voletant autour des personnages et apportant par la même une dimension quasi poétique.
L’auteur-dessinateur a le sens du détail et en abuse pour rendre ses protagonistes vivants. Le lecteur découvre au fil des pages de tristes visages enfantins, la séduisante
silhouette de Païli ou encore le regard magnétique d’Alice, vampire à l’allure charismatique.
Pour ce faire, Loïc Malnati opte pour un graphisme hyper-réaliste, aux airs étonnamment cinématographiques, sur un joli papier glacé. L’esthétisme, gothique à souhait, est exalté par
l'emploi de l’acrylique parfaitement maîtrisé. Si l’intrigue suscite beaucoup d’interrogations, la toute dernière planche laisse planer un secret qui augure dans le second volet,
de futures révélations pour le moins cruciales, telles les origines enfin dévoilées de Païli, l’élue.
Ma note :