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Le Blog Littéraire

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" La liseuse " de Fragonard

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Avertissement au lecteur qui se risque en ces lieux !
Bienvenue sur mon blog entièrement dédié à l'une de mes passions, les livres. C’est une façon pour moi de garder une trace de mes lectures mais aussi de les partager avec d’autres passionnés et d’échanger des impressions et avis que je souhaite constructifs. 
Bien sûr, mes avis sont personnels et n'engagent que moi.
Bonne balade chez Laetitia la liseuse.

9 août 2007 4 09 /08 /août /2007 12:48

Les Dames de Brières, numéro 1LGF - Livre de Poche - Janvier 2001 - 446 pages
 
Présentation de l'éditeur : Quelle étrange fatalité pèse sur le domaine de Brières, en particulier sur les hommes qui l'habitent ? Est-il vrai que l'on aperçoit, près de l'étang voisin, les trois femmes qu'on y brûla en 1388 sous l'accusation de sorcellerie ?
Lorsque, au début de ce siècle, Valentine achète le domaine et s'y installe avec son mari écrivain, elle n'a cure de ces légendes. Pourtant, l'amour qu'elle éprouve pour Jean-Remy et pour leur fille ne suffira pas à la combler. Tourmentée, bientôt fugitive, Valentine sentira peser sur elle, mystérieusement, la malédiction des Dames de Brières...
Dans ce premier volume d'une trilogie qui traversera notre siècle, Catherine Hermary-Vieille déploie le talent de conteuse, le sens du mystère, la fascination pour les destinées passionnées qui ont fait le succès du Rivage des adieux.


Les Dames de Brières, tome 2 : L'Etang du diable Tome 2 - L'étang du diable - 412 pages - Juin 2001


Présentation de l'éditeur : Au coeur de la campagne creusoise, l'élégant domaine de Brières a toujours fasciné et inquiété à la fois. Là, au xive siècle, trois femmes accusées de sorcellerie furent brûlées. Une malédiction pèse-t-elle toujours sur celles qui y vivent, surtout quand leur volonté d'indépendance et leur tempérament passionné leur valent la hargne d'un monde dominé par les hommes ?
Le destin de Valentine Fortier, conté dans Les Dames de Brières, se prolonge ici à travers une autre génération, qui traverse l'Occupation et l'après-guerre : celle de Renée, la fille de Valentine, qui a voulu fuir le domaine familial et frayer son chemin à Paris ; celle de Colette, à qui son idée de la liberté amoureuse a valu les outrages de la Libération. A Brières, dans un très vieux grimoire, gît sans doute le secret de l'étang du Diable. Un secret qu'il leur faudra bien parvenir à déchiffrer un jour...
L'auteur du Rivage des adieux nous conte ici une histoire de passion et de mystère, à travers d'inoubliables portraits de femmes décidées à être libres.



Les Dames de Brières, tome 3 : La Fille du feu
 Tome 3 - La fille du feu - 280 pages - Janvier 2002

Présentation de l'éditeur : Depuis le Moyen Age, où trois femmes y furent brûlées vives, le domaine de Brières, en Creuse, semble en proie à une malédiction. Valentine, au début du xxe siècle, puis sa fille Renée, héroïnes des deux premiers volumes des Dames de Brières, ont connu des existences tourmentées.
Françoise, leur fille et petite-fille, subira-t-elle à son tour le maléfice ? C’est dans le Paris des années 1960, où s’éteignent peu à peu les échos de la guerre d’Algérie, que se joue son destin, entre la passion qui l’unit à Christian, député ambitieux, et son métier d’avocate.
En faisant acquitter, au prix d’un combat juridique sans merci, trois femmes accusées d’avoir pratiqué des avortements clandestins, Françoise ancrera sa vie au cœur de l’émancipation féminine moderne. Mais qui sait si, du même coup, ce n’est pas elle qui aura enfin levé la malédiction de Brières ?


Mon avis
 : Voilà une saga de trois tomes qui se laisse lire malgré un rythme assez lent. L’auteure veille avec soin à dévoiler au compte-goutte son intrigue et ses personnages. Le tome I est à mon avis le plus captivant ensuite l’histoire se perd quelquefois dans des longueurs que j’ai trouvé inutile comme ses longues descriptions à n’en plus finir des toilettes de ces dames. Mais heureusement que le talent de conteuse de Catherine Hermary-Vieille est là pour plonger le lecteur dans les mystères de la Creuse profonde. Tout commence au XIVème siècle sur les bords du bassin des dames, lieu d’un terrible drame dans la campagne Creusoise où trois générations de femmes furent brûlées vives pour actes de sorcellerie. De ce jours, une malédiction pèse sur le domaine de Brières frappant les hommes tout particulièrement. Le temps passe, nous voilà en 1900. Un jeune couple, Jean-Rémy Fortier et Valentine, fait l’acquisition du domaine malgré son histoire et, là, leur vie et celle de leur descendance va en être bouleversée. L’atmosphère trouble et malfaisante qui se dégage au fil des pages est particulièrement bien rendue dans ce roman fleuve. Malgré les déchirements et les trahisons, tous, maris, épouses, amants et enfants resteront liés au domaine. Et le Bassin des Dames avec ses eaux maléfiques n’en finit pas d’attirer l’attention de ces dames pour leur plus grand malheur. Au final, nous passons un bon moment à lire cette chronique familiale et féministe sur fond de sortilège et de grimoire renfermant le secret d’un drame passé.
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                                                                            Lucien Levy-Dhurmer

Les premières lignes : « Lorsque éclata le troisième orage, juste avant les premières lueurs de l’aube, maître Tabourdeau se signa à trois reprises. « Ceci échappe aux causes ordinaires », s’inquiéta-t-il. La veille, la troisième et dernière brebis de la vieille Léonarde avait gonflé comme une outre avant de trépasser et le troisième coq du village avait été découvert devant la porte de la grange à chanvre à moitié dévoré par les corbeaux.

Incapable de retrouver le sommeil, maître Tabourdeau songea à la conversation qu’il avait eue la veille avec frère Toussaint et Antoine Le Bossu, clerc de justice. « Sorcellerie et œuvre du Malin ! » avait décrété le religieux. « J’ai mon idée là-dessus », avait ajouté Le Bossu.  « Il va falloir agir. Et vite. Pas plus tard que la semaine dernière, la Denise a commandé une aiguille magique au maréchal-ferrant pour percer le cœur des chrétiens ».

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11 juillet 2007 3 11 /07 /juillet /2007 16:28

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Bonne nuit, doux prince - Pierre Charras

Aux éditions "France Loisirs" et "Mercure de France"

Présentation de l’éditeur : Au fil des pages, le narrateur de Pierre Charras trace le portrait de celui qui fut son père, né en 1911.

Avec des mots justes et simples, il ressuscite les cartes postales nostalgiques d’un bonheur familial fragile. Persévérant et obstiné, il se lance à l’assaut de son enfance comme on gravit une montagne. Il se fait archéologue émotionnel de l’histoire paternelle, comme si les mots pouvaient pallier l’absence.

Hommage d’un fils à son père disparu, d’un enfant à ses parents, le roman de Pierre Charras est bouleversant. 

Extrait : « Je le voyais s’éloigner, la nuque maigre, le crâne chauve, les épaules effondrées. Je n’ai pas bougé. J’aurai dû l’appeler, le serrer dans mes bras, lui dire que j’étais heureux qu’il me fasse cadeau, pour me faciliter la vie de tous les jours, des objets qui lui avaient permis d’être lui. Mais je n’ai pas bougé, je n’ai rien dit. C’est aujourd’hui, tant d’années après, que je voudrais le rattraper et le prendre contre moi. Je sais bien qu’il est trop tard, mais j’y reviens sans arrêt. Comme un cul-de-jatte qui a mal aux jambes, j’ai mal à mon père. C’est ça, au fond notre histoire. Des gestes qui n’ont pas eu lieu. Des mots que j’ai négligé de dire. Des élans d’amour aujourd’hui périmés qui m’étouffent. Je n’en finis pas d’établir le catalogue des occasions manquées. »


Mon avis
 : Cette histoire touchante, toute en émotion, relate la relation faite de silence et de non-dits entre un père et son fils. Mais c’est aussi une belle déclaration d’amour d’un fils pour son défunt père. Et pour atténuer la douleur de l’absence, le fils se souvient avec nostalgie du passé, des sorties familiales au  cinéma, des petits secrets entourant la noël, des journées silencieuses entrain de pêcher et de ce fameux jour où il obtint son baccalauréat… des instants à jamais perdus où il aurait pu lui parler.

L’auteur écrit avec simplicité et retenue révélant ainsi la difficulté du narrateur à exprimer cet amour filial et pudique. Bref c’est bien triste mais cela nous confronte avec notre propre vécu et nous fait réfléchir.

 

Bonne nuit, doux prince a reçu le Prix des Romancières 2007. D'autres avis chez Joelle et Patch 

Ma note
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19 mai 2007 6 19 /05 /mai /2007 20:07

Autumn Editions Gallimard - Collection Folio - Août 1999 - 306 p.  coeur-chouette.gif
 
Quatrième de couverture
 : "Livre-feu, livre-fou, conçu de main de maître, Autumn nous brûle les mains dès les premières pages, en nous entraînant dans le périple insensé des peintres préraphaélites. L'aventure de Dante Gabriel Rossetti avec la belle Elizabeth Siddal ne serait pas ce qu'elle est sans le style de Philippe Delerm. Un style romanesque, cela va sans dire. Mais un style tout de même. À envoûtement du lecteur s'ajoute la magie des mots. Des mots somptueux, issus de l'ultime clarté de ces jours d'automne. Autumn est un vrai roman, avec des personnages qui se déchirent, des visages connus, comme ceux de Swinburne ou de Lewis Carroll. Le déploiement des couleurs s'efface derrière les ténèbres d'un destin en clair-obscur.
 
Résumé
 : Autumn nous plonge en Angleterre entre 1850 et 1869, dans la vie des peintres préraphaélites. Une silhouette domine toutes les autres. C'est celle de Dante Gabriel Rossetti, peintre et poète, fils d'un ancien carbonaro. Chez lui, tout est contradiction : élan mystique et sensualité, rêve communautaire et individualisme forcené. Dans son ombre, une toute jeune femme, Elizabeth Siddal : sa pâleur presque diaphane, la rousseur de sa chevelure flamboyante en feront le modèle d'un type de beauté dont héritera tout le symbolisme européen. Elle sera la Béatrice des tableaux de Rossetti, l'Ophélie de John Evrett Millais. John Ruskin enfin, le grand critique et écrivain, règne sur cet univers par son autorité intellectuelle, en même temps qu'il lui est soumis par sa fragilité affective.
Tous ces personnages mêlent leurs destins, se heurtent, se déchirent, jusqu'à la drogue et la mort.
Dans ce climat encore très romantique, et déjà très décadent, dans cet automne des passions, des couleurs, des rêves impossibles, Philippe Delerm trouve la tonalité idéale pour écrire le roman de l'art et de la vie.   
 
Mon avis
: Une grande rêveuse et romantique comme moi ne pouvait pas passer à côté de cette perle. Moi qui m’émerveille devant toutes peintures préraphaélites, c’est avec un enthousiasme certain que je me suis attardée parmi ces artistes passionnés qu’étaient Dante Gabriel Rossetti, John Everett Millais, Edward Burne-Jones et bien d’autres. C’est aussi le destin tragique d’Elizabeth Siddal, modèle qui a tant obsédé Rossetti, sa Béatrice mais aussi la célèbre Ophélie de Millais. Passion, romantisme, obsession et décadence vont se croiser au rythme lent de ce récit.

 
Avec une plume suave et raffinée, aux lentes envolées lyriques, Philippe Delerm nous plonge dans une Angleterre froide et brumeuse, aux savoureuses descriptions des plus automnales. Comme pour une friandise, j’ai pris le temps de lire et, tout en fermant les yeux, de recréer cette atmosphère exaltante. C’est un récit dont j’ai eu bien du mal à m’extirper tant la vie de ces peintres est fascinante.  Le lecteur s’implique dans leur quotidien. Comme dans une ronde, les derniers chapitres invitent le lecteur à relire les premiers, comme pour se souvenir et s’imprégner un peu plus de ces destins si singuliers. Le manque d’action, le style très descriptif et lent pourraient en repousser certains mais cela est bien peu comparé au reste.

Philippe Delerm a reçu en 1990, pour « Autumn », le prix Alain-Fournier qui est décerné chaque année à une plume naissante.
 
 

L'avis de
Morwenna tout aussi élogieux !
 
Ma note
:  

Extrait : Ce soir était le dernier soir. Millais serrait les mâchoires, dans l'exaspération des ultimes retouches. Depuis plus d'une heure, les dernières chandelles s'étaient éteintes sous la baignoire insolite. Elizabeth ne savait pas qu'elle tremblait d'un froid réel. Enfin, John posa sa brosse sur le chevalet. Elizabeth se leva sans un mot, jetant un châle sur ses épaules. Sa robe brodée d'argent restait collée contre son corps, et dégouttait sur le plancher. Mais peu lui importait. Elle regardait, fascinée : sur la toile, ses longs cheveux noyés se confondaient avec les eaux troublantes et sombres de la rivière. Les anémones et les pensées s'échappaient de ses mains ouvertes, dans un geste d'une étonnante fraîcheur, qui semblait à la fois si hiératique, les paumes tournées vers le ciel. C'était elle, offerte et prisonnière au centre du motif. Elle, et par-delà son corps, tous ces rêves, toutes ces pensées qui l'avaient traversée durant tant d'heures extatiques. Elle était là, éternisée et abolie, là, morte sur la toile plus vivante que sa vie. Elle eut ce geste d'approcher la main pour toucher le grain ensorcelé, la matière magique de ce grand miracle triste. Elle regarda Millais. Millais la regarda. Il faisait presque nuit dans l'atelier. Elle toussa longuement, d'une toux déchirante née du plus profond de son corps, et dont l'écho se prolongea pour la première fois dans la poussière hostile. Les longues vitres obliques bleuissaient sous la neige du soir.

Ophelia, Sir John Everett Millais
Ophelia - Sir John Everett Millais
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13 mai 2007 7 13 /05 /mai /2007 14:30

Lu le 29 avril 2007


Me voilà embarquée dans une histoire incroyable. J'ai découvert ce livre via les blogs sur la lecture que j'aime consulter. Si vous êtes une âme rêveuse et curieuse, lisez les avis de quelques blogueuses :
l'avis de Flo, celui de Lilly, de Florinette ou encore l'avis de Clarabel. Et n'oubliez pas de faire un petit tour sur le blog de l'auteur : Le café littéraire de Gaëlle.


 
L'ancre des rêves - Gaëlle Nohant (Robert Laffont)  coeur-chouette.gif


Caractéristiques
:

Parution : 19 mars 2007
Format : 135 x 215 mm, 396 pages, 20 €
ISBN : 978-2-221-10820-8


Présentation de l'éditeur
: Pourquoi, alors que la famille Guérindel demeure en Bretagne, au bord de la Manche, Enogat interdit-elle à ses fils d’approcher de la mer ?
Tel est l’insolite point de départ de cet envoûtant premier roman qui nous transporte au début du XXe siècle, à la suite des pêcheurs terre-neuvas, sur les traces d’un terrible secret de famille dont Enogat Guérindel pense être aujourd’hui l’ultime détentrice.
Toutes les nuits, Benoît, Lunaire, Guinoux et Samson, les enfants Guérindel, font d’horribles cauchemars… Mais que veulent ces fantômes qui hantent leurs nuits? Ne seraient-ils pas des revenants cherchant à entrer en communication avec le monde des vivants ?
Un jour, Lunaire, un des enfants Guérindel, se décide à agir sur le déroulement de son rêve. En demeurant vigilant durant son sommeil et en notant scrupuleusement au réveil toutes les informations dont il se souvient, l’adolescent est convaincu qu’il parviendra à en saisir le sens caché. Avec l’aide d’Ardélia, nonagénaire et dernier témoin vivant des faits rêvés par Lunaire, il réalisera, au terme de son enquête, que lui et ses frères sont, en réalité, à la fois les descendants d’un bourreau et de sa victime, tous deux marins embarqués sur un bateau de pêche disparus en mer.
Porté par un souffle puissant, ce premier roman de Gaëlle Nohant traite avec sensibilité et intelligence du thème de la quête d’identité à l’âge adolescent.


Mon avis
: En général, je ne suis pas vraiment attirée par les histoires qui ont pour personnages principaux des enfants ou des ados et donc, c’est avec quelques petites réserves que je me suis lancée dans cette lecture. Par contre, ma curiosité a été attisée par le cadre de la mer et de ses marins.

Cette histoire m’a envoûté, prise dans ses filets, dès les premières lignes, ce qui est en général très bon signe. Je suis tombée sous le charme de cette écriture poétique, subtile et riche de métaphores que l’on savoure à chaque page tournée.

 

J’ai trouvé remarquable les descriptions sur le monde implacable des marins-pécheurs et celui cauchemardesque des poilus. Les émotions ressenties à cette lecture y sont accentués. C’est très visuel, vraiment impressionnant. Gaëlle Nohant a même réussi à m’arracher quelques larmes dans le chapitre « l’autre Abel ». J’ai quitté à regret tous ces beaux personnages auxquels je me suis beaucoup attachée. Les prénoms de ces derniers ont cette originalité qui me séduisent d’emblée. J’ai vraiment apprécié le fait que l’auteur laisse une part de mystère dans les dernières pages pour que le lecteur puisse se faire ses propres conclusions sur le devenir des protagonistes. Après avoir refermé le livre, je me suis sentie l’âme contemplative et encore captive de toute cette magie. Un joli coup de cœur !

 

La couverture évoque merveilleusement l’atmosphère nuancée (entre peur et espérance) et onirique qui se dégage de ce récit. A la fois roman fantastique, quête initiatrice et recherche identitaire, le lecteur va de découverte en révélation sur les traces d’un sombre secret de famille. L’arbre généalogique glissé dans le livre est d’une aide précieuse pour se retrouver dans ce foisonnement de personnages.

 

Si vous aimez la Bretagne et ses légendes, le monde mystérieux des rêves et les énigmes, alors ce livre est fait pour vous. Des défauts ? Heu… je n’y ai pas fait attention tant l’histoire m’a plu.

 

Ma note :

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13 mai 2007 7 13 /05 /mai /2007 14:19
Le vampire de Ropraz (le 07/04/2007 à 16h36)

Lu le 07 avril 2007 

Place à la littérature française avec ce roman de Jacques Chessex "Le vampire de Ropraz". C'est en regardant l'émission du bateau livre sur la 5 que j'ai découvert ce petit livre de 112 pages chez Grasset. L'auteur en a fait une description passionnante qui m'a donné envie de m'y plonger. En l'achetant, j'ai été surprise du format qui se situe entre le poche et GF. Et le prix est aussi un bon compromis, lol.

 

Présentation de l'éditeur : « Dans ces campagnes perdues une jeune fille est une étoile qui aimante les folies. »

En 1903 à Ropraz, dans le Haut-Jorat vaudois, la fille du juge de paix meurt à vingt ans d'une méningite. Un matin, on trouve le couvercle du cercueil soulevé, le corps de la virginale Rosa profané, les membres en partie dévorés. Horreur. Stupéfaction des villages alentour, retour des superstitions, hantise du vampirisme, chacun épiant l'autre au cœur de l'hiver. Puis, à Carrouge et à Ferlens, deux autres profanations sont commises. Il faut désormais un coupable. Ce sera le nommé Favez, un garçon de ferme aux yeux rougis, qu'on a surpris à l'étable. Condamné, emprisonné, soumis à la psychiatrie, on perd sa trace en 1915.

A partir d'un fait réel, Jacques Chessex donne le roman de la fascination- meurtrière. Qui mieux que lui sait dire la " crasse primitive ", la solitude, les fantasmes des notables, la mauvaise conscience d'une époque ?

 Si vous voulez en savoir plus, lisez les Premiers chapitres

Mon avis : Dans ce court roman de 108 pages, l’auteur qui habite le village de Ropraz en Suisse s’inspire d’un fait divers local des plus macabre. L’histoire du vampire de Ropraz fait la une des journaux du monde entier en cette année 1901 et réveille les peurs ancestrales d’une région isolée et un brin primitive de la Suisse. Méfiance, délation et vengeance sont au centre de toutes les préoccupations. Pendant ce temps le « buveur de sang » court toujours et poursuit sa tâche macabre.

Charles Augustin Favez, un malheureux garçon de ferme, sera le coupable idéal dans cette affaire. Enfant maltraité, abusé, il deviendra solitaire, alcoolique, violent, marginal et sans le sous. Que dire de son physique inquiétant «tête fuyante, alcoolique, vicieux, taiseux» avec ses yeux rougis, son teint très pâle et ses dents démesurément longues.

 

Il règne dans ce livre une ambiance d’épouvante, lourde d’a priori où l’auteur restitue une atmosphère de légende digne du comte Dracula, le climat d’un temps passé et rural qui vous englouti tout entier. Un conseil tout de même aux âmes sensibles, passez votre chemin ou si la curiosité l’emporte, économisez votre air car la descente en ces lieux est fort dérangeante mais Ô combien fascinante. Avec une plume bien affûtée et brûlante, le style est incisif, percutant, horrifique et nous balade entre réel et imagination. La fin est renversante ; Eh oui, Jacques Chessex a eu l’incroyable idée de donner à ce Favez une second destin surprenant mais chut ! je vous laisse le découvrir par vous même si le cœur vous en dit.

Ma note :

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13 mai 2007 7 13 /05 /mai /2007 13:56

Lu le 10 mars 2007

Une promesse a reçu le prix Médicis 2006. Je n'ai encore jamais ouvert un livre ayant reçu ce prix. C'est en lisant le résumé et les critiques sur différents blogs que je l'ai découvert. Le quatrième de couverture m'a de suite touché.


  Editions Grasset - Août 2006 - 273 pages coeurr.gif
 
Présentation de l’éditeur
: Nous sommes en Mayenne, une maison à l'orée d'un village. Dans cette maison, voici Etienne et Fauvette, un vieux couple qui n'a jamais cessé de s'aimer. La maison est silencieuse. Les volets fermés et la porte close. Nuit et jour pourtant, ils sont sept qui en franchissent le seuil. Sept amis, les uns après les autres, du dimanche au lundi, chacun son tour et chacun sa tâche. 
 
Il y a le bosco, ancien marin qui tient le bar du village, il y a Madeleine qui, chaque semaine, fleurit la maison, il y a Berthevin qui allume et éteint toutes ses lumières, il y a le professeur qui dit des poèmes à voix haute, il y a Ivan, l'ancien cheminot, qui ouvre les fenêtres, il y a Léo qui traverse le village à vélo, puis Paradis enfin, qui remonte la petite horloge. Au grenier, comme une sentinelle, une lampe ancienne veille au cérémonial.
 
Voici l'histoire d'une promesse. La promesse faite à Etienne et Fauvette. Une promesse d'enfance, tenue par sept amis, pour déjouer le plus grand des périls. Ces hommes ont juré de tromper la mort. Et voici qu'un jour, ils renoncent. Ils cessent leurs visites à la vieille maison. Parce que le temps passe. Parce que la lassitude. Parce qu'au grenier, la veilleuse attend que deux âmes lui cèdent. Voici l'histoire d'une fraternité.
 
Un extrait
: "Ce sera ton abri, ta sentinelle, ta veilleuse, a dit la femme de marin. Si tu te perds dans les brouillards, elle te montrera le chemin de la maison.
"
 
Mon avis
: Un village quelque part en Mayenne, une maison où tout paraît paisible, un bar où se retrouvent autour du verre de promesse des amis sincères.
Ce sont 274 pages de tendresse, d’instants sacrés et cette promesse qui emplit les pages du roman et le cœur des protagonistes. J’ai poussé avec un respect teinté de curiosité, la porte du café puis celle de Ker-Ael où je me suis installée à la table aux coquelicots, écoutant et observant au rythme lent et triste ce récit, partageant l’intimité et les pensées de ces personnages simples et vrais. C’est une histoire touchante toute en émotions retenues et bouleversante comme je l’ai découvert en tournant chaque page.

C’est une histoire d’amour dont le cœur est Fauvette et Etienne, une amitié partagée par six compagnons généreux et fidèles. Lucien dit le Bosco, affligé par le deuil demande à ces derniers de veiller sur les âmes d’Etienne son frère et de Fauvette sa belle-sœur et ainsi, tromper un temps  la mort. Chaque jour, l’un d’eux poussera la porte de Ker-Ael, sonnera la cloche, ouvrira les volets et les portes, fleurira et éclairera la maison, lira de la poésie… Entre légende et refus de la mort, les mois s’écouleront au gré journalier des visites jusqu’au jour où la réalité les rattrapera !
 
Ma note
:

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13 mai 2007 7 13 /05 /mai /2007 11:57

Lu début août 2006

 

 Et après...Et après... de Guillaume Musso - Pocket - 356 pages


A 8 ans, Nathan est entré dans le tunnel lumineux de la « mort imminente ».

Plongeant dans un lac pour aider une fillette, l’enfant s’est noyé. Arrêt cardiaque, mort clinique. Et puis, de nouveau, la vie.

Des années après, Nathan Del Amico est devenu l’un des avocats les plus renommés de New York, lui, le fils d’une modeste employée de maison qui l’a élevée seule. Il a épousé la « petite fille » du lac, Mallory, sa femme tant aimée. Mallory qui l’a quitté il y a peu, mais qui lui manque comme au premier jour…

Nathan semble donc avoir tout oublié de sa « Near Death Experience ». C’est alors que le Dr Garrett Goodrich fait irruption dans son existence. Ce cancérologue chevronné, qui dirige un important centre de soins palliatifs, n’a rien d’un illuminé et pourtant il se dit capable de prévoir la mort.

Très ébranlé, Nathan comprend que Garrett est entré en contact avec lui pour le préparer à mourir, lui qui est déjà mort une fois.

Comment réagir quand un homme que vous n’avez jamais vu vous annonce que vous allez mourir bientôt ? Incrédulité, refus, révolte… Nathan, esprit rationnel, passe par tous ces stades. Pourtant les preuves, déconcertantes, s’accumulent. Alors Nathan doit affronter la vérité. Et la vérité, c’est qu’il était si absorbé par son travail qu’il a gâché sa deuxième chance.

Mais ce qu’il ignore, c’est que ceux qui reviennent de « l’autre côté » ne sont plus tout à fait comme les autres. Et parce que Garrett Goodrich bouleverse tous les repères de sa vie, Nathan va enfin découvrir pourquoi il est revenu.

Une histoire d’amour et de suspense, une course vers l’inconnu qui se lit avec la gorge nouée mais l’envie irrésistible de connaître la suite. Ce roman consacre la naissance d’un « style Musso » où se mêlent l’émotion et l’intensité, aux frontières de la plus essentielle des questions : pourquoi sommes-nous là ? (XO éditions)


Mon avis
: premier livre de cet auteur que je lis. en fait c'est Amazon.fr qui m'a offert ce livre pour avoir acheté 2 pocket. eh bien, j'ai lu ce roman avec beaucoup d'intérêt. le côté mystérieux, surnaturel y est pour beaucoup. L'écriture est simple et rapide. On s'attache aux personnages et on est content pour eux à la fin du livre. Le thème de la mort est très présent ce qui nous donne matière à cogiter.


Ma note
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12 mai 2007 6 12 /05 /mai /2007 13:06

 Le bois de lunePocket - 2005 - 329 pages


Présentation de l'éditeur
: Le domaine de la Croix-Haute, au cœur des Ardennes, s'étend sur des hectares et des hectares de chênes et de pins sylvestres. Héritier d'une longue lignée de bûcherons et de chasseurs, Clément Descharmes appartient depuis toujours à cette âpre et mystérieuse terre forestière. Mais cette forêt, qui semblait diriger sa vie, va aussi changer son destin. Quand il rencontre la sauvage et rebelle Eloïse, fille des bois élevée par un vieil anarchiste, il rompt ses fiançailles avec Julia, dont les parents possèdent une saboterie dans la région. Les amants se heurtent alors à de lourds secrets de famille qui les séparent malgré eux. Monde fermé et solitaire, les Ardennes sont aussi le théâtre de tous les conflits de l'Europe. Les drames de la guerre de 1870 ont séparé Eloïse et Clément. Les bouleversements de 14-18 peuvent les rapprocher de nouveau...

Mon avis :  ce livre est vraiment émouvant à lire. c'est le destin de personnes à la vie pas si tendre que çà. Il ne fait que 329 pages, il se lit vite.

Ma note :

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Ma Lecture du moment . . .


"Le Trône de Fer"
George R.R. Martin

 

DarkFantasy
J'ai lu - Intégrale II

Avis à la population...


        
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Mes Notes de lecture...

  Coup de coeur 

 
Chef d'oeuvre
 Excellent
 Bon (mais...)
 Passable
 A éviter

Mes Coups de coeur 2009

Les Chants de la Walkyrie 


Orgueil et préjugés : Edition spéciale
 
Les âmes brûlées