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Le Blog Littéraire

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" La liseuse " de Fragonard

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Avertissement au lecteur qui se risque en ces lieux !
Bienvenue sur mon blog entièrement dédié à l'une de mes passions, les livres. C’est une façon pour moi de garder une trace de mes lectures mais aussi de les partager avec d’autres passionnés et d’échanger des impressions et avis que je souhaite constructifs. 
Bien sûr, mes avis sont personnels et n'engagent que moi.
Bonne balade chez Laetitia la liseuse.

10 octobre 2009 6 10 /10 /octobre /2009 17:59

Sorj Chalandon fait parti de ces auteurs dont je sais que je vais suivre de près la carrière d'auteur.  Emue par l'écriture et l'émotion qui émanait de Une promesse  - prix Médicis 2006 -, j'ai depuis lu Mon traître puis son dernier livre La légende de nos pères qui est l'objet de ma dernière chronique. Ancien journaliste et reporter de guerre, ses romans sont imprégnés de ses rencontres passées. Ses reportages sur l'Irlande du Nord et le procès Klaus Barbie lui ont valu le prix Albert-Londres en 1988 (source Grasset). A travers 7 questions, Sorj Chalandon nous livrent quelques confidences sur son travail d'auteur. Un grand merci à lui pour le temps accordé.

1. Après une belle carrière passée dans le journalisme, parlez-nous un peu de votre parcours d’écrivain. Quel a été le déclic qui vous a amené à écrire des romans ? Le petit bonzi (2005), Une promesse (2006), Mon traître (2008) puis La légende de nos pères (2009).

  
En fait, je n’ai jamais eu la rage d’écrire car mon métier était celui-là. Ecrire faisait partie de ma vie depuis que je suis entré à Libération, en 1973. Mais une chose me manquait dans l’écriture, c’était la fiction. Le journaliste est guidé par les faits, par l’actualité. J’ai eu envie de quitter cette géographie rassurante et contraignante. Etant bègue enfant, je m’étais juré de raconter un jour la détresse d’un gamin aux mots clos. Ca a été « Le Petit Bonzi ». Les autres textes ont suivi. Mais sans Bonzi en détonateur, rien n’aurait été fait.

 
2. Votre expérience de journaliste vous sert-elle de base pour dépeindre des lieux, des gens, des faits ? Utilisez-vous la même méthode d’annotations que votre héros Marcel Frémeaux ?

  
Absolument. La page de droite de mes carnets journalistiques était consacrée aux faits purs : interview, prise de notes, descriptions. Celle de gauche aux impressions, aux sensations, aux rêveries. J’interrogeais un homme. Ce qu’il disait allait à droite. Son regard, ses gestes, ses vêtements, ses manières, à gauche. Je me servais peu des mots de gauche mais je savais que j’y puiserais quelque chose un jour.

 
3. La légende de nos pères, votre dernier roman sorti en août aux éditions Grasset évoque la résistance et ses combattants de l’ombre. Quel a été l’élément déclencheur de ce récit ? Un fait divers, un événement personnel ou tout cela en même temps ?

 

La légende est un roman pur. Depuis toujours je suis hanté par l’esprit de résistance. J’ai couvert le procès Barbie, à Lyon. Ecoutant les Résistants qui venaient raconter le criminel de guerre nazi, je remplissait mes pages de gauche avec frénésie. Depuis mon enfance, je lis les noms sur les plaques, les monuments. Je me sens redevable. La Légende est le mélange de tout cela : un hommage et l’expression du désarroi.
 

4. Dans la majorité de vos livres, le doute et la trahison sont des thèmes inextricablement liés à ceux de la fraternité et de la mémoire. Est-ce une volonté de votre part de vouloir créer des personnages pas vraiment noirs mais pas vraiment blancs non plus ?
 
Certainement. Je vis, je pense entre gris clair et gris foncé. Je ne juge pas. Je n’explique pas les hommes, je les écoute, je les regarde, je vais au plus près. Et surtout, surtout, je sais ce qu’il y a dans mon ventre. Nous avons tous un monstre en nous. Notre devoir est de le faire taire. Certains y parviennent, d’autres renoncent. La mémoire est une zone grise que la fraternité peine à illuminer.

 
5. Avec la révélation finale, Beuzaboc a surpris son monde le jour de ses 85 ans. Qu'est-ce que son acte représente à vos yeux ?
 
   

Un acte de résistance. Le premier. Enfin.
 
6. Votre écriture est très personnelle, spontanée et tout autant identifiable. Lui avez-vous trouvé quelque évolution depuis Le petit bonzi ?
 
J’ai envie pour chaque texte une écriture propre. La base restera la couleur, la musique, le rythme de mes mots, mais je veux qu’ils évoluent en fonction de l’histoire. Une promesse est une histoire lente. Mon traître une course essoufflée. Je ne pouvais écrire l’une comme l’autre. Mais je garde à l’esprit, toujours, le fait d’aller à l’os des mots. De débarrasser les phrases des vêtements empesés. Je les veux nues, donc fragiles, donc proches du murmure.

 
7. Au salon du livre de Fuveau en septembre dernier, vous avez confié ne pas en avoir terminé avec l’histoire de Mon traître. Serait-ce le sujet de votre prochain livre ?

 
C’est une envie, oui. J’ai commencé quelques pages. Dans Mon traître, le narrateur était un jeune français qui rencontrait la guerre d’Irlande et l’aimait jusqu’à s’y engager. Je souhaite bousculer ce livre par son contraire. La même histoire, mais racontée par Mon traître. Ce sera, ce serait un exercice difficile et douloureux. Je donnerais la parole au pire, pour qu’il puisse enfin répondre à mes questions.


Liste des écrivains interviewés :
 
-
Jean-Pierre Paumier (Les pîtres selon Luc)
-
Jean-Michel Thibaux (L'or du forgeron)

- Armand Cabasson (La dame des MacEnnen)

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5 octobre 2009 1 05 /10 /octobre /2009 17:42

Editions Grasset - Août 2009 - 256 pages 

Présentation de l'éditeur
: « J’ai laissé partir mon père sans écouter ce qu’il avait à me dire, le combattant qu’il avait été, le Résistant, le héros. J’ai tardé à le questionner, à moissonner sa mémoire. Il est mort en inconnu dans son coin de silence. Pour retrouver sa trace, j’ai rencontré Beuzaboc, un vieux soldat de l’ombre, lui aussi. J’ai accepté d’écrire son histoire, sans imaginer qu’elle allait nous précipiter lui et moi en enfer... » S.C.


Dans ce quatrième roman, Sorj Chalandon revient de nouveau sur des sujets sensibles et pourtant  profondément humains. Histoires d’hommes, témoignages, souvenirs, ses écrits sont là pour raconter, comprendre sans pour autant juger. Ancien journaliste comme son héros Marcel Frémeaux, l’auteur tente, au travers du passé de Tescelin Beuzaboc, de se rapprocher de son père mort en inconnu dans son coin de silence. Un jour de novembre, Lupuline rencontre Marcel Frémeaux, biographe familial, afin d’offrir pour les 85 ans de son père, le récit de sa vie de résistant. Tescelin Beuzaboc, cet ancien soldat de l’ombre n’a raconté ses actes de bravoure qu’à sa fille. Après bien des hésitations, Beuzaboc va enfin se confier au biographe mais très vite le doute va s’installer entre les deux hommes. Certains faits ne concordent pas

 

Cherchant à travers Beuzaboc, l’image héroïque de son père, Marcel en fait une affaire personnelle. Le voile de la vérité se lève au fil des séances mais jusqu’à quel prix ? La légende de nos pères est une mosaïque de vies croisées, de récits manqués, de mensonges doux-amers, de blessures à refermer, servie par une écriture reconnaissable entre mille. Un style sans fard, sobre, dépouillé. Des phrases concises, presque coupantes dans le fond comme dans la forme. Des personnages faits de forces et de failles, marqués par la vie et en quête de réponses. Enfin, une intrigue labyrinthique qui surprend toujours le lecteur par son dénouement. Même si une page se tourne, il reste cette lecture de mémoire pour ne pas oublier.

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7 mai 2009 4 07 /05 /mai /2009 18:56

CuriositéEditions Stock - Collection Bleu - Février 2009 - 180 pages
 
Présentation de l'éditeur
: Sur un paysage de neige indéfini se détache la forme sombre, presque abstraite, du manoir d’Überwintern. Manoir labyrinthique dans lequel la voix d’Ariane, l’intendante du comte de Furbach, nous conduit au plus près de ce qui ne se dit pas. Entre les fastes d’une soirée grandiose donnée par un maître inquiétant et les souvenirs d’une vie silencieuse marquée par la violence conjugale se dessine ainsi le portrait d’une femme singulière. Et tout au long de la nuit, Ariane n’aura de cesse de vouloir interrompre les agissements de celui dont elle pense connaître, mieux que quiconque, les secrètes motivations. 
Mais le comte, dont les nombreux mariages et les épouses successivement disparues alimentent les rumeurs et la fascination, ne choisira pas celle que l’on croit. L’élue cèdera-t-elle à la curiosité en ouvrant cette porte condamnée dont on lui a interdit l’accès ou parviendra-t-elle à briser le cycle de la violence au profit de la confiance et du respect ? 
 
Dans ce court roman, Anne Terral revisite la célèbre figure de Barbe-Bleue. Curiosité se distingue par son époque résolument contemporaine et pourtant, le lieu où se déroule l'intrigue est comme qui dirait tout droit sorti d'un conte. Une demeure perdue dans des paysages glacés dont on ne sait si la féerie ou le chauchemar est maître en ces lieux. Le manoir d'Überwintern et ses corridors interminables, ses miroirs hauts de plus de six mètres, ses centaines de pièces - dont une en particulier abrite un lourd secret qui pourrait, à bien des égards, expliquer d'étranges disparitions féminines... Mais c'est surtout le maître des lieux qui retient l'attention. Le comte de Furbach. Plutôt grand et maigre, la barbe brune et bien taillée, il se tenait aussi droit qu'un fer de lance. Une tache de naissance de couleur pourpre aux bords dentelés, ornait sa pommette gauche, décoration honorifique.
 
Chaque année, le comte - d'ordinaire solitaire et secret - organise une somptueuse réception. Alors que la soirée bat son plein et que le maître des lieux, tel un chasseur, scrute attentivement les invitées, l'intendante Ariane raconte au lecteur ses six années passées au service du comte.   Et ce prénom si symbolique ne peut qu'évoquer au lecteur le mythe du fil d'Ariane et du labyrinthe construit par Dédale. Les descriptions du manoir et de ses habitants sont fascinantes. Il s'en dégage une atmosphère troublante et unique. Hélas, l'écriture est déstabilisante et peut rebuter un certain lectorat - ce qui fut mon cas. De plus, il aurait été tout autant intéressant d'approfondir le mythe de Barbe-Bleue, d'aller plus en profondeur. (Je pense que je m'étais fait une autre idée du roman avant de l'ouvrir d'où ma déception.)
Et parce que j'aimerais connaître d'autres avis, je le libère pour en faire un livre-voyageur. Je l’enverrai à la première personne qui se manifestera et cette dernière l'expédiera à son tour vers d’autres cieux et ainsi de suite jusqu’à son retour. Si vous êtes intéressé, manifestez-vous dans les commentaires. Je veillerai à mettre la liste des lecteurs à jour. Quelques règles à suivre : 1. Les intéressés doivent avoir un blog littéraire ou avoir déjà commenté sur le blog. 2. Vous vous engagez à le lire dans des délais raisonnables, à donner votre avis à la suite du billet ou sur votre blog. 3. Vous l'envoyez à la personne suivante. Je vous ferai connaître ses coordonnées par mail.
Les participants : Denis, Stephie, Jumy, Matilda...Vous peut-être ?

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18 mars 2009 3 18 /03 /mars /2009 23:00

Dans mon précédant billet, je vous parlais de ma dernière lecture, Les pîtres selon Luc de Jean-Pierre Paumier que j'ai eu le plaisir de rencontrer au salon du livre 2008 à Toulon. Cette histoire complètement délirante m'a fait me poser quelques questions et Jean-Pierre Paumier a eu la gentillesse d'y répondre. Avec son accord, je vous présente ces 5 questions/réponses.

1. Dites-nous en quelques lignes quel a été votre parcours d’écrivain. Comment êtes-vous passé de l’ingénierie des grands systèmes informatiques à l’écriture ?

 
J'écris depuis l'âge de dix sept ans, et ma première "oeuvre" était une pièce de théatre pour mon lycée, intitulée si je me souviens bien la chambre bleue. Ensuite sont venues quelques nouvelles publiées dans des fanzines S.F, à l'époque ou tout un chacun pouvait se prendre pour un "écrivain"...

Mes études puis mon métier, très prenant et m'obligeant à voyager de par le monde, m'ont fait oublier cette passion. puis j'ai eu la chance de pouvoir prendre assez tôt une "retraite" grâce à la vente de l'entreprise d'ingénièrie que j'ai crée à la fin des années 80 et qui devenait trop pesante pour moi.

C'est à ce moment que je me suis remis à l'écriture en commettant ce premier petit bouquin qui au départ n'était destiné qu'à mes fils qui m'avaient mis au défi d'écrire un roman. c'est mon épouse qui a envoyé ce manuscrit à un éditeur qui à la surprise générale l'a accepté !

 
2. La destinée de l’humanité et des dieux est au centre de l’intrigue. Comment est née l’idée du roman Les pîtres selon Luc ?

 
Depuis toujours, et comme bien des gens, depuis les philosophes grecs, je me pose la question de savoir pourquoi au nom de leurs dieux, les hommes commettent les pires âneries, il fallait bien que quelqu'un réponde à la question.

 
3. Vous semblez être passionné par l’Histoire et plus précisément par l’antiquité. Avec les nombreux voyages dans le temps, la SF s’avère aussi très présente. Comment qualifierez-vous ce récit ?

 
C'est vrai que l'Histoire antique me passionne, et notamment les cycles alternatifs des civilisations qui passent de la clairvoyance à l'obscurantisme. Pour faire bref, des enseignements humanistes de Jésus à la réthorique imbécile de Torquémada. La SF était un bon moyen pour moi de m'en amuser pour ne pas pleurer. Quand à qualifier ce roman, c'est assez délicat. Disons qu'il s'agit d'un délire légèrement éthylisé.

  
4. Excepté le plaisir de la lecture, qu'est-ce que vous aimeriez que le lecteur retienne de votre livre ?

  

Un lecteur qui a critiqué ce livre, disait en substance que c'était du sous Pierre Desproges, mais que c'était un excellent livre à lire aux toilettes. Pour moi, arriver même à la hauteur des chaussettes de Desproges est un compliment, et tant mieux si je puis aider ceux qui ont des prôblèmes de transits intestinaux. Plus sérieusement, je n'ai pas d'autres ambitions avec ce roman loufoque, que celles d'amuser le lecteur et lui dire de faire attention aux idées reçues.

 

5. Dernière question, avez-vous de nouveaux projets d’écriture à venir ?

 
Plusieurs ; en premier lieu un roman à quatre mains avec mon ami de voyages Jean-Michel Thibaux, qui se nomme la malédiction de l'Ankou et se déroule entre 1914 et 1924 en Bretagne. Le sujet étant la rencontre dans les tranchées et le choc culturel entre un provençal (JM.T.) et un Breton (moi). Ce roman en deux tomes édité chez Anne Carrière sortira en octobre 2009.

Un second, écrit seul celui là, paraîtra en décembre et s'intitule les neuf vies de Lucifer. Lucifer est un chat qui raconte à son petit ses différentes vies passées en compagnie d'Hérodote et Léonard de Vinci (entre autre). Un peu la thématique du voyage dans le temps, mais sans un seul gros mot cette fois.

Enfin, j'attends une réponse des Presses de la Cité concernant "la chute de Gorre Mor", un roman à base historique sur la ville engloutie d'Ys, mais traité comme un héroic fantasy.

Je remercie encore une fois Jean-Pierre Paumier pour avoir pris le temps de répondre aux questions et ce de manière si spontanée. Retrouvez l'auteur et ses écrits sur son site.

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16 mars 2009 1 16 /03 /mars /2009 12:19

Editions Bénévent - Mars 2004 - 200 pages
 
Présentation de l'éditeur
DIEUDELATERRE, en cette fin de vingtième siècle était fort déprimé : rien n’allait plus sur la planète bleue. Il eut une idée de génie (normale pour un dieu), il allait faire appel à Luc, pour lui donner un coup de main et remettre de l’ordre dans tout cela. Luc sur Terre est dans le coma, et son esprit va croiser la vie des dieux qui vont le charger d’une mission impossible : trouver la raison pour laquelle les humains ne vont vraiment pas bien du tout et passent leur temps à se taper dessus pour mille et une mauvaises raisons.

Aidé par Léonard et Albert (Da Vinci et Einstein) Luc va mener une enquête échevelée qui le fera rencontrer Néron, Minos, Thésée, plus une bonne partie des occupants du panthéon terrestre. Seulement voilà, Luc est humain et il ne va donc pas très bien non plus ; les dieux vont s’en apercevoir aux vues des résultats de l’enquête.
 
Les premières lignes : "Dieudelaterre était passablement déprimé. Depuis le début de la matinée rien ne se passait comme il le souhaitait. Cela avait commencé par trois tentatives avortées pour contacter son collègue Dieudezalec, mais la ligne téléphonique reliant la voie lactée à Pégase était saturée."
 
Ancien ingénieur dans le domaine des sciences et techniques, Jean-Pierre Paumier nous invite à un voyage dans le temps et l’espace indéniablement burlesque. Bien malgré lui, Luc a été désigné par les dieux pour une mission de choix : enquêter sur les raisons qui poussent les hommes à la destruction de leur race. Et pour savoir qui va choisir les destinations de Luc, quoi de plus évident pour Dieudelaterre et Dieudezalec que de jouer à une partie de 421. Vous l’aurez compris, les dieux ont un humour particulier très développé. Normal, les hommes les ont créé à leur image. Pour preuve, ces divinités ont aussi leur propre organigramme. Organisé en multinationale, il est composé des dieucadres, des dieugénéraux, le tout commandé par Dieudesdieux. Ils sortent pour la plupart de H.E.C (Hautes Etudes Cosmologiques). Cette hiérarchie est très originale mais un tantinet difficile à suivre avec ses Papadieu, Dieudetout et j’en passe.

 

Revenons à la mission de Luc ! A la manière des personnages de la série animée Il était une fois… la Vie, il voyage dans le corps de ses hôtes tel un parasite et devient le témoin du passé. Il rencontre ainsi de nombreux personnages historiques et mythologiques : Néron et son précèpteur Sénèque, Léonard de Vinci et son modèle Lisa, Thésée combattant le Minotaure… Outre quelques soucis de typographie qui gênent la fluidité de la lecture, l’histoire loufoque et déjantée fait passer un très bon moment. Malgré toute l’érudition qui foisonne dans ces pages, le langage est très cru, pour ne pas dire vulgaire ce qui ne gâcherait rien si il n’était pas aussi excessif. L’auteur dresse, à travers le regard acéré du héros, un portrait peu flatteur de l’humanité mais, après tout, pas si loin de la vérité que ça ! Une lecture qui remue les méninges.

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26 septembre 2008 5 26 /09 /septembre /2008 21:54

Enfin le coup de coeur que j’attendais depuis heu... le début de l’été ! Un roman fascinant à découvrir d’urgence. Et l’auteur Caroline est connue dans la blogosphère littéraire. "Le cercle du phénix" est son premier roman.

Le Cercle du Phénix : Les aventures de Cassandra JamistonEditions Flammarion - Mai 2008 - 443 pages coeur-chouette.gif

Présentation de l’éditeur : Angleterre, 1860. Dans son manoir reculé du Surrey, Cassandra Jamiston reçoit un jour une nouvelle dramatique : Thomas Fergusson a été assassiné à Paris. Mais, avant de mourir, il a eu le temps de lui transmettre un objet mystérieux : le Triangle de la Terre. À en croire l'ultime courrier de cette vieille connaissance, en y ajoutant trois autres pièces disséminées aux quatre coins de l'Europe, on peut obtenir... la Pierre philosophale ! Que recouvre vraiment cette énigme ésotérique ? Qui se cache derrière le Cercle du Phénix, société secrète dont les malversations et les assassinats terrorisent Londres, secte elle aussi en quête de cette création alchimique majeure que la légende prétend capable de transformer le plomb en or et de donner la vie éternelle ? Cassandra va-t-elle parvenir, avec ses proches, à résoudre ce mystère aussi fascinant que périlleux ? Magie, trahisons, alliances inattendues et rebondissements, suspense et surprises se succèdent dans ce roman envoûtant où chacun doit faire preuve de courage tout en affrontant ses démons.

Les premières lignes : "Dans l’eau obscure et glaciale, ses longs cheveux se sont déployés, semblables aux ailes lustrées d’un corbeau. Son visage aux traits encore enfantins a pris un reflet argent. Elle ne se débat pas. Ses lèvres décolorées par le froid se contentent de former des mots inaudibles. Prière, menace, pardon… comment savoir maintenant ?"

Mon avis
 : Le récit se déroule en 1860 à Londres et ses environs. Notre héroïne Cassandra, jeune femme au caractère bien trempé, se retrouve bientôt impliquée dans une affaire mystérieuse et qui va se révéler pour le moins dangereuse. L’occasion révée pour chasser l’ennui qui menace de la submerger. Commence alors pour Cassandra et ses amis une fascinante quête ésotérique pour retrouver la pierre philosophale, objet de toutes les convoitises. Malheureusement pour eux, une société secrète les talonne de près. L’alchimie est au cœur de ce roman. Science occulte, elle permet de transformer les métaux en or et d’accéder à l’immortalité. Carolyn Grey n’est pas avare d’explications et nous plonge dans ce monde hermétique avec un travail de documentation plutôt didactique.

Le cercle du phénix est un savant mélange de genres : Roman d’aventure historique dont on a ajouté de nombreux ingrédients ésotériques, quelques touches de roman noir et un soupçon de romance. Ajoutons à cela une galerie de personnages éclectiques : Miss Jamiston, une aventurière - en jupon - qui n’a rien à envier au légendaire Indiana Jones et toujours en charmante compagnie avec Andrew, médecin au grand coeur, Julian, gentleman plein d’érudition et Nicholas, séduisant mais tout aussi agançant. La très belle écriture de l’auteur nous fait voyager dans un Londres brumeux avec ses rues bruyantes le jour et redoutables quand vient la nuit, sa campagne bruineuse où se dressent de majestueux manoirs. Les rebondissements s’enchaînent jusqu’à la dernière page nous laissant espérer de nouvelles aventures. Il se chuchote dans la blogosphère littéraire qu’une suite ou une histoire parallèle pourrait voir le jour… Karine, Yueyin, Chiffonnette et Stéphanie l’ont lu elles aussi.

Ma note
:

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22 février 2008 5 22 /02 /février /2008 19:39

Ces 4 livres ne sont pas une série à proprement parler. Les 2 tomes de « la bastide blanche » se lisent ensemble tandis que « la fille de la garrigue » et « la gasparine » peuvent se lire indépendamment. J’ai lu ces livres il y a quelques années lors d’un été et j’en garde de très bons souvenirs. Vous arrive-t-il de lire des romans du terroir ? J'avoue que de temps en temps, j'aime en lire. La ruralité et la vie paysanne, une certaine nostalgie de mes vacances de petite fille à la campagne. Cette littérature qui prône la famille, les traditions, la terre nous rapproche de nos racines et de valeurs d'hier.

La bastide blanche

La bastide blanche - Pocket - Collection terroir - 224 p. - 1996

Quatrième de couverture
 : À la fin du XIXe siècle en Provence, tandis que les paysans luttent contre la chaleur et la sécheresse pour cultiver leurs terres arides, d'autres hommes exercent l'étonnant métier de glacier...

Un métier rude et dangereux qui consiste à découper d'énormes masses de glace, à les entreposer dans d'immenses tours et, l'été venu, à les livrer le plus rapidement possible aux restaurateurs et aux limonadiers des grandes villes, tout en esquivant les coups bas des concurrents.

Justin Giraud est l'un de ces hommes hors du commun. Un Signois de pure souche qui prend la vie à bras-le-corps et va au bout de ses passions, même si ses hésitations entre Magali – la belle sorcière – et la richissime Camille Roumisse déchaînent des tempêtes plus violentes que le mistral...

Le Secret de Magali, tome 2 : La Bastide blanche

Tome II, le secret de Magali – Pocket – 206 p. – 1997

Quatrième de couverture : 1899. La vie semble sourire à Justin Giraud qui exerce avec bonheur son rude métier de glacier. Pour lui, chaque bloc de glace taillé puis livré sur les marchés de Toulon représente l'une des pierres de la bastide qu'il bâtira pour Magali qu'il doit épouser.

Hélas, ces beaux projets ne tiennent pas compte du redoutable Roumisse qui a jeté lui aussi son dévolu sur Magali et décidé d'accaparer le marché de la glace en construisant une gigantesque usine industrielle. Entre Justin et Roumisse, une guerre sans pitié est désormais déclarée.

La Fille de la garrigue

La fille de la garrigue – Pocket – 288 pages – 1998

Quatrième de couverture : Valentine Bonifay, petite sauvageonne de la garrigue, conjure le sort pour que son père cesse de ruiner sa famille en jouant aux cartes. Après des jours de fuite, de misère et d'errance, la famille arrive sur le riche domaine du baron Guillibert. Une nouvelle vie d'espoir commence pour ces distillateurs de cade dont l'huile fait la fortune de nombreuses familles dans cette Provence du milieu du XIXe siècle. Mais pas celle des Bonifay qui traînent le vice du père comme une tare. Pourtant, rien ne semble pouvoir dissuader Valentine dans l'amour qu'elle porte au protégé du baron, Julien... Ni les loups, ni le mistral, ni les démons qui hantent cet aride plateau de Siou Blanc.


La gasparine

La gasparine – Pocket – 224 pages – 2002

Quatrième de couverture : Marie Gaspari est une jeune femme libre, indépendante et très belle. Mais la Gasparine est aussi et surtout, la fille d'immigrés italiens qui pratique l'art des plantes et des décoctions. En 1920, dans un petit village de Provence, il n'en faut pas plus pour aiguiser les langues de vipères et inspirer la crainte.

Guérisseuse ou sorcière, Marie n'a pourtant pas de sang sur les mains, à la différence de celui ou celle qui a assassiné son père il y a six ans. Du moins n'en voit-elle aucune, avant d'apprendre qu'un épais mystère entoure sa naissance. Pour connaître son passé, elle va devoir surmonter ses angoisses et affronter l'inconnu. Et peut-être, comme le lui a prédit la diseuse de bonne aventure, l'amour surgira-t-il au détour de ces épreuves.

Mon avis : Vous avez envie d’évasion, de senteur lavande et romarin, du chant des cigales plein les oreilles et de la douce caresse du soleil, alors ces livres sont pour vous. Jean-Michel Thibaux nous emmène sur les chemins de Provence à la rencontre de familles attachantes d’un autre siècle, prêtes à tout pour sauver leurs biens ou leur mode de vie. Des glaciers de la Sainte-Baume (83) en passant par les villes d’Aix et de Marseille (13) au Plateau de Siou Blanc (83), le lecteur découvre des métiers oubliés et sous nos yeux revivent pour quelques heures de lectures les Glaciers qui découpaient la glace pour les cafés, bars et restaurants et les Cadiers qui distillaient jour et nuit l’huile de Genévrier (huile de Cade). Ces récits provençaux ne seraient pas complets sans quelques pincées de sorcellerie.

Ma note : undefined

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7 février 2008 4 07 /02 /février /2008 18:54

Après ma lecture en 2007 du roman « Une promesse » - Prix Médicis 2006 - qui m’avait arraché quelques larmes, Sorj Chalandon récidive une nouvelle fois avec un troisième roman bouleversant se déroulant sur une vingtaine d’années en Irlande. Je ne peux qu’espérer – mais je n’en doute pas – que ce roman « coup de poing, coup de cœur » connaissent le même succès que le précédent.


Mon-traître.jpg
Editions Grasset - janvier 2008 - 288 pages     coeur-chouette.gif      

Présentation de l'éditeur
:
Mon Traître est l’histoire d’Antoine, luthier parisien qui découvre l’Irlande des violons. Il ne sait rien du Nord. Peu lui importe. Ses héros sont archetiers, grands luthiers de légende. La guerre n’est pas encore passée par lui puis, un jour, elle s’impose. Antoine va devenir Tony, pour les gens de Belfast, parce qu’il les verra vivre et souffrir et se battre. Et qu’ils l’aimeront en retour comme un fils. Et puis il y a Tyrone Meehan. L’Irlande est sa bataille. Il boit, il chante, il vous enlace, il vous prend le bras pour parler en secret. Il est engagé à jamais, sans que jamais rien ne le trahisse. Il est l’insoupçonnable. Tyrone donc, l’ami d’Antoine, son frère, son traître à lui. Tyrone n’est pas Denis (le personnage réel qui a inspiré Tyrone). Leurs regards se ressemblent pourtant. Sorj Chalandon n’est pas Antoine, leur douleur est pourtant la même. Denis Donaldson a été exécuté le 4 avril 2006, alors que Sorj Chalandon écrivait l’histoire de Tyrone Meehan. Il a été tué par une arme de chasse, dans le petit cottage familial qui le cachait. Nous ne savons pas qui tenait le fusil. Personne n’a été accusé ce jour.

Mon avis
 : Journaliste de métier, Sorj Chalandon a reçu le Prix Albert Londres en 1988 pour ses reportages sur l’Irlande du Nord alors en guerre. « Mon traître » nous plonge au cœur du conflit irlandais mais il est surtout question d’une trahison, d’une longue amitié trahie. Celle qu’a réellement vécu l’écrivain avec Denis Donaldson, un de leaders de l’IRA et du Sinn Féin, parti politique du mouvement armé. Son traître. Roman thérapie pour l’écrivain, ce dernier invente son double sous les traits d’antoine, luthier parisien amoureux de l’Irlande et celui de Denis, son traître, sous les traits de Tyrone Meehan. Au travers de cette fiction, il s’interroge sur les raisons de cette tromperie et sur la nature de cette amitié tout en esseyant d’apporter des réponses.

La plume de Sorj Chalandon est toujours aussi redoutable. Les phrases sont brèves et terriblement efficaces. L’auteur cite : « Il faut aller au sang des mots. Mes mots sont tellement nettoyés qu’ils en sont douloureux. J’écris coupé déjà. Pour « Mon traître », il n’y a quasiment pas eu de retouche, c’est presque le premier jet. Quand j’écris les mots, ils ont déjà été nettoyés dans ma tête. Le mot parfait, c’est celui qui est cassant. Celui qui n’a pas de gras autour. Chaque mot devrait être une larme de glace qui se casse net. »

L’Irlande est évoquée avec passion. Antoine nous la retranscrit à sa manière, avec une émotion des plus vibrante. Le lecteur ressent le froid et la pluie du pays, les verres de Guinness bus dans les pubs, les poignées de mains échangées entre activistes dans les rues de Belfast, les chants traditionnels gaéliques célébrés à l’abri des regards ennemis, les silences qui en disent long…
Au final, une lecture intimiste, à fleur de peau qui évoque l’amitié, la fraternité mais aussi les faiblesses de l’âme humaine. Un livre à mettre entre toutes les mains.

Ma note :

Lire un extrait + Interview de l'auteur + Vidéo de l'auteur + Podcast RTL + Sunday Bloody Sunday U2

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16 novembre 2007 5 16 /11 /novembre /2007 16:11

Pour fêter les premières neiges qui sont tombées sur le pays d’Aix hier après midi - nous n’avons pas eu de neige l’hiver dernier - je publie ce billet glacé. De la neige en novembre, c’est surprenant. Mais que c’était joli de la voir tombée en compagnie du mistral. Voilà une idée lecture pour cet hiver :

Lu en 2002

Le Chant du Grand Nord, tome 1 : Le Chasseur de rêve

Tome I, Le chasseur de rêve -  Aux éditions XO et Pocket - 540 pages

Présentation de l'éditeur : À l’extrême nord des Amériques, sur les côtes de l’océan Pacifique, les Indiens Nahannis vivent selon des traditions millénaires. Pour avoir refusé de les respecter, Ohio, un jeune chasseur de quinze ans, est banni de sa tribu et contraint de partir à l’aventure avec ses fidèles huskys pour seuls compagnons. Commence alors un éprouvant parcours initiatique qui le mènera d’une rive à l’autre du continent.

Au cœur d’une nature âpre et sauvage, il partira à la recherche de son père, un mystérieux aventurier européen, dont la route a jadis croisé celle des Nahannis avant de se perdre dans les glaces du paradis blanc...

Le Chant du Grand Nord, tome 2 : La Tempête blancheTome II, La tempête blanche -  Aux éditions XO et Pocket - 506 pages

Présentation de l'éditeur : Après avoir traversé les étendues gelées des montagnes Rocheuses, Ohio poursuit sa route vers l’est. Son amour pour Mayoké, sa compagne d'infortune, le porte. Au silence du désert de glace succèdent les cris, les pleurs et le sang : exaltant les rivalités entre tribus indiennes, Français et Anglais rêvent d'asseoir leur domination sur tout le continent.

Pour retrouver son père, Ohio devra surmonter les dangers d’un pays livré à une guerre fratricide, des contrées sauvages de l’Ouest aux territoires de l’Est. Déjà, à Québec et à Montréal, les Européens et leur civilisation ont signé l’arrêt de mort de toute la culture indienne...

Mon avis : Le chant du grand Nord est le troisième roman de Nicolas Vanier. Il est édité en deux tomes et a obtenu en 2003 le Prix des Grands Espaces. Ce roman d’aventure est à la fois un fascinant périple initiatique et un hymne à la beauté du grand Nord. Une véritable bouffée d’air frais, à lire au chaud et bien emmitouflé. Les vastes décors nordiques sont décrits avec passion et une solide connaissance des lieux. Le lecteur ne peine point à se les imaginer. 

Nous suivons le jeune Ohio à la recherche de son père, parcourant les grandes étendues du grand Nord. Une quête qui va le mener à l’âge adulte et ses responsabilités. L’histoire est riche de détails sur la vie des indiens d’Amérique et leur survie sur un continent colonisé par l’homme blanc. Des rencontres riches en couleurs jalonnent le voyage  du jeune métis ainsi qu’une belle faune sauvage. L’écriture est emplie de ce souffle épique qui traverse ces blanches étendues. Une lecture à la Jack London !

Ma note : stars-7.gif

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28 août 2007 2 28 /08 /août /2007 11:56

Prélude de Pan et autres nouvelles Prélude de Pan et autres nouvelles - Jean Giono - Folio 2 €

 
Présentation de l'éditeur : Un étranger mystérieux, un orage qui gronde, des paysans ivres, et c'est soudain un déchaînement de violence, une transe collective qui s'empare de tout le village pour s'achever en orgie dionysiaque... Une femme qui se laisse charmer par les chansons d'un ouvrier italien au désespoir de son mari ; un vieil homme prêt à tout pour défendre les arbres qu'il a plantés ; une jeune fille qui tache sa robe de mariée en aidant son père à saigner un cochon... Quatre nouvelles au goût amer, quatre textes marqués par
le mal qui ronge le cœur des paysans.


Mon avis : « Prélude de Pan et autres nouvelles » contient quatre nouvelles – Prélude de Pan, Champs, Jofroi de la Maussan, Philémon - extraites du recueil « Solitudes de la pitié ». Celui-ci fut publié en 1932. Ces courts récits sont une ode à la nature - à la fois attrayante et cruelle - au respect qu’elle doit inspirer. Giono plaide ainsi pour un retour à la terre et cherche à nous transmettre sa foi en la nature. Et gare à celui qui nuit à cette nature car il le paiera en retour. Le dieu Pan en est le symbole et le protecteur. Ce petit livre se lit vite et est intéressant pour découvrir l’univers de Jean Giono si attaché à sa Provence. A noter que Prélude de Pan est une nouvelle de genre fantastique.
 

Ma note :

 

Les premières lignes : "Ceci arriva le 4 de septembre, l’an de ces gros orages, cet an où il y eut du malheur pour tous sur notre terre. Si vous vous souvenez, ça avait commencé par une sorte d’éboulement du côté de Toussière, avec plus de cinquante sapins culbutés cul-dessus-tête. La ravine charriait de longs cadavres d’arbres, et ça faisait un bruit…"

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Ma Lecture du moment . . .


"Le Trône de Fer"
George R.R. Martin

 

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Mes Notes de lecture...

  Coup de coeur 

 
Chef d'oeuvre
 Excellent
 Bon (mais...)
 Passable
 A éviter

Mes Coups de coeur 2009

Les Chants de la Walkyrie 


Orgueil et préjugés : Edition spéciale
 
Les âmes brûlées