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Le Blog Littéraire

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  • : Mes notes de lecture...Vous y trouverez des genres divers, le fantastique, le polars, le roman historique, la fantasy, la littérature française et étrangère...
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" La liseuse " de Fragonard

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Mes Fées et Gestes

 






 

 

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Avertissement au lecteur qui se risque en ces lieux !
Bienvenue sur mon blog entièrement dédié à l'une de mes passions, les livres. C’est une façon pour moi de garder une trace de mes lectures mais aussi de les partager avec d’autres passionnés et d’échanger des impressions et avis que je souhaite constructifs. 
Bien sûr, mes avis sont personnels et n'engagent que moi.
Bonne balade chez Laetitia la liseuse.

13 septembre 2009 7 13 /09 /septembre /2009 09:30

Editions Soleil - Beau livre - Juin 2009 - 116 pages

 
Présentation de l'éditeur
: J’ai été le sujet de maints récits...On m’a prêté plusieurs identités...Et pourquoi pas ? Le druide n’est-il pas tour à tour saumon, faucon, loup ou brumes...? J’ai été Myrddhin mais aussi Merlin...Et c’est ainsi que l’on me reconnaît...On a dit que je fus le fruit des entrailles d’un démon et d’une déesse...C’est là une manière de voir les choses... En voici une autre... Le démon est un druide habité par le dieu cornu, Cernunos. Et la déesse, une dame du lac... Et que l’on cesse d’imaginer ma naissance en terre Bretonne, celle que l’on nomme alors l’île des forts ! Oui, que l’on arrête ! Ma sœur et moi sommes nés à Avalon.  

Il était attendu comme le messie par maints lecteurs et après quelques années d’attente forcée, Merlin est de retour plus puissant que jamais (Sa sortie a été moult fois reportée). Tout lecteur un tant soit peu passionné par le folklore celtique a pu découvrir cette figure emblématique au travers de biographies, de romans, de bandes dessinés etc. En ce XXIème siècle, c’est à trois artistes que nous devons ce beau livre qui porte bien son nom tant le graphisme est soigné. Le scénariste Jean-Luc Istin et les illustrateurs Aleksi Briclot et Jean-Sébatien Rossbach redonnent un peu de souffle à ce druide vieilli par l’univers Disney comme l’écrit Claudine Glot dans une préface qui lui redonne ses lettres de noblesse. La légende continue. Merlin est à la fois guerrier, conseiller, druide et prend diverses apparences pour mener à bien ses oeuvres. (Osez cliquer sur la couverture du livre pour en voir plus)

 

Au fil des pages, il acquiert force, sagesse et pouvoirs, devenant un adulte accompli bien qu’enclin aux affres du doute car il ne faut pas oublier qu’il est l’ombre et la lumière de par ces origines. Puisant dans les lointaines origines celtiques et les quelques textes médiévaux, les auteurs recréent avec force détails et références mythiques des lieux enchanteurs tels l’île d’Avalon, des figures légendaires - Viviane, Uther, Vortigern, Taliésin et bien d’autres -, des drames se nouant et se dénouant à volonté et des aventures toujours plus épiques pour le plus grand bonheur du lecteur. Alors bien sûr, ce beau livre n’apporte pas les même sensations que le roman mais il laisse celui qui le lit pour longtemps émerveillé voire même subjuguer par la centaine d’illustrations et avec pour seul guide, la voix de Merlin qui résonne en chaque lecteur. Merlin est un merveilleux ouvrage à offrir et à… s’offrir !

 
 

Les illustrations sont toutes de la même trempe ! Attention, chers lecteurs, ce n'est pas une BD mais un beau livre soit une lecture inédite de l'histoire de Merlin qui vaut largement son prix.

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1 septembre 2009 2 01 /09 /septembre /2009 15:42

Editions Mnémos - Anthologie - Mai 2009 - 310 pages
 
Présentation de l'éditeur
: « Je suis un guerrier. Capitaine d’une unité d’élite. Nombre diraient un assassin, un boucher, ou un fou, mais ces mots n’ont pas de sens pour moi. Le bien, le mal… Tout cela n’est que balivernes. Si vous me demandez mon avis, je vous dirais bien volontiers que la réalité d’un champ de bataille est tout autre, que ce n’est qu’affaire de point de vue : seules comptent la victoire ou la défaite. »
 

Fruit de l’union des éditions Mnémos et du festival des Imaginales 2009, l’anthologie Rois et capitaines, dirigée par Stéphanie Nicot, rassemble 12 nouvelles écrites par les grands noms de la fantasy française ou en devenir. L’anthologiste présente dans une préface passionnée la diversité de ces nouvelles pleines de bruit et de fureur. Bien souvent violentes, des fois ironiques ou romantiques, ces histoires racontent aussi la bravoure, la loyauté et la rage de vaincre dont font preuve les capitaines pour servir au mieux leurs rois. Mais quelques fois, il y a des surprises à la clé, telles les trahisons et les désillusions. Le premier texte, Montefellone, est tout à fait remarquable par la richesse de son style et de son univers. Le lecteur se retrouve au côté du duc Isembard d’Arches assiégeant la ville rebelle de Montefellone. Les retournements de situations s’y enchaînent presque autant que les tirs de mangonneau.

 
Trahison et loyauté sont les fils rouges qui mènent à la seconde nouvelle, La damoiselle et le roitelet dont le héros et capitaine n’est autre qu’une femme de caractère sous le règne de Charles VII. Ce qui n’est pas sans rappeler une figure historique et un certain goût de déjà-vu. Dans la main de l’orage, c’est une nouvelle fois une héroïne qui, par amour troque sa condition de femme pour devenir guerrière. Une intrigue aux belles influences celtiques mais ternie par une fin brutale. Sacre est placé sous le signe de l’humour avec l’étonnant capitaine Jones chargé de protéger le petit roi, future Saint Louis. Le dénouement inattendu donnera à plus d’un lecteur l’envie de revenir sur ces pas. Puis ce dernier embarquera sur les mers dans L’impassible armada à la poursuite de pirates. Brillament écrite, la nouvelle démontre que l’impossible est possible quand la vie est menacée. Un peu de légèreté - mais beaucoup de longueurs - avec Le prince des pucelles dont le héros recueille moult vierges à secourir. Mais ce ne sera pas sans mal. La reine sans nom est un court récit aux accents orientaux et d’une grande beauté onirique. Merveilleux ! Sombre est aussi Serpent-Bélier qui abordent les invasions barbares, les mythes celtes, la religion et explore avec aisance le côté le plus obscur de l’âme humaine.

 
Le thème de la renaissance est Au cœur de l’Araan. Un récit original qui navigue sur une mer de sable. Au plus élevé trône du monde revisite à coup de références historiques la France de Louis XIV menacée par les complots d’un monarque régnant sur la Lune. D’Artagnan a fort à faire dans ce savoureux récit. Ultime combat d’un grand guerrier, Le crépuscule de l’Ours évoque les derniers instants d’un ancien mercenaire face à son adversaire et dont le passé ressurgit sous forme de flash-back. Classique mais efficace. Enfin, Rois et capitaines se referme sur un récit halluciné et fort bien écrit, qui met à rude épreuve son lecteur. De songes fiévreux en rêves labyrinthiques, le héros de L’orage comme le lecteur en ressortiront troublés. Voilà une anthologie de qualité, épique et chevronnée comme il se doit !

 
- Jean-Philippe Jaworski, Montefellòne
- Rachel Tanner, La Demoiselle et le Roitelet
- Claire Belmas & Robert Belmas,
Dans la main de l’orage 
-
Maïa Mazaurette, Sacre
Lionel Davoust, L’impassible armada
Catherine Dufour, Le prince aux pucelles
Thomas Day, La Reine sans nom
Armand Cabasson, Serpent-Bélier
Pierre Bordage, Dans le cœur de l’Aaran
Johan Heliot, Au plus élevé trône du monde
Julien d’Hem, Le Crépuscule de l’Ours
Laurent Kloetzer, L’Orage

 
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29 août 2009 6 29 /08 /août /2009 00:45

Editions Intervista - SF - Novembre 2008 - 334 pages
 
Présentation de l'éditeur
: Début du XXIIe siècle. Tandis que l'Europe s'enfonce dans le chaos, le continent africain connaît une ère de prospérité. Principale fierté de l'Afrikwana : les Magic Eden, somptueux parcs naturels, où s'ébattent lions, éléphants et autres grands fauves, devenus doux comme des agneaux grâce à l'ingénierie génétique.
 
Jef, un jeune réfugié européen, travaille dans un de ces parcs de rêve, au pied du Kilimandjaro. Mais le rêve tourne au cauchemar, car les animaux attaquent soudainement les touristes. Avec l'aide de Massaïs insoumis, Jef découvre que la vie sauvage est en train de reprendre ses droits et a déclaré la guerre à l'homme.
 


Imaginez-vous quelques instants au siècle prochain !
Les bouleversements climatiques ont changé de manière irréversible le visage de notre planète. Les richesses ont changé de bord. L’Europe s’enlise dans la misère et vomit chaque jour des flots de réfugiés climatiques vers le nouvel eldorado qu’est devenue l’Afrique. Continent prospère grâce au développement de l’énergie solaire, du tourisme, des nouvelles technologies et des manipulations génétiques. L’Afrikwana érige des murs pour arrêter le flux de réfugiés venus du nord. Commence alors pour ces derniers une longue marche dont peu sortiront vivants. Ou bien finiront-ils tout au plus prisonniers comme le jeune Jef Cody, héros du roman. Désormais, Il sera un OD, un ouvrier disciplinaire du parc naturel Kilimandjaro Magic Eden, fierté des gouvernants et paradis pour touristes où s’ébat en liberté une faune génétiquement modifiée. Mais la nature ne s’apprivoise pas si docilement.

  
Jef en sera le témoin actif, entouré des gentils tels l’OD Shaka, le vieux massaï Naphtal ou encore la petite-fille de ce dernier, la jolie Soïla. N’oublions pas les méchants qui ont une place de choix comme le redoutable Drake Fox chargé de traquer les garous, sa fille, la blonde et vénimeuse Astrid. La palme de la cruauté revenant au gardien-chef Lémiso. Loïc Le Borgne a créé un jeune héros de 17 ans fait de force et de faille, aux prises entre deux camps se livrant bataille. Il évoque dans moult péripéties, le statut des immigrés clandestins : les galères, le racisme, les brimades quotidiennes, donnant ainsi une dimension initiatique, adoucie par la naissance d’une belle histoire d’amour. Bien que la thématique écologique n’ait plus rien de novateur, Le sang des lions vibre de cet appel à la vie, à la nature et à la liberté, toutes trois si fragiles. Il ne tient qu’à l’homme de les respecter, voilà le message de ce roman d’anticipation destiné aux 15/20 ans, bien mené et écrit avec soin. A mettre entre toutes les mains !

 
Lisant très peu de roman jeunesse parceque je m'y ennuie souvent, j'ai été agréablement surprise par Le sang des lions découvert chez SBM. Les thèmes traités y sont nombreux, plutôt bien développés et donnent à réfléchir !

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17 août 2009 1 17 /08 /août /2009 11:39

Psychiatre et écrivain, Armand Cabasson est l’auteur d’une série de romans policiers historiques chez 10/18, de plusieurs recueils de nouvelles fantastiques Loin à l’intérieur, Le poisson bleu nuit et Par l’épée et le sabre, d’un recueil de nouvelles noires Noir Américain et plus récemment d’un roman fantasy présenté dernièrement.
 
Et c’est suite à cette lecture  que j’ai eu envie d'en savoir plus sur la naissance  de La dame des MacEnnen en posant quelques questions à l’auteur qui y a répondu avec une grande gentillesse.



1. Comment êtes-vous devenu écrivain ? Votre expérience de psychiatre doit être un sérieux avantage dans la construction de vos personnages entre autre.
 
J’ai toujours eu la passion d’écrire. Au début, j’écrivais des histoires, des intrigues et des projets de romans, mais sans envisager sérieusement de les envoyer à des éditeurs… Puis peu à peu est apparu le désir que certains textes soient menés à terme, pour être édités et lus…
C’est vrai que la psychiatrie nourrit beaucoup mon écriture. Je me passionne pour la psychologie des personnages, je me plonge dans les mystères de l’esprit humain (en cela, l’écriture et la psychiatrie fusionnent…), je me régale avec les mots (ici aussi on retrouve un point commun-clé entre écriture et psychiatrie : une attention extrême portée aux mots)…

 
2. Vous écrivez aussi bien des romans policiers historiques que de courts récits fantastiques ou empruntant à la fantasy. Qu'est ce qui vous amène à ces choix d'écriture ? Est-il aisé de passer d'un registre à l'autre, de la nouvelle au roman ?

 
Un jour que je discutais de cette question avec une amie psychanalyste, celle-ci m’a dit : « C’est ça qui vient. » Quelle magnifique réponse ! Quand une histoire commence à s’imposer à moi, avec sa logique, ses thèmes, ses idées, ses personnages, alors je l’écris. Et tant pis si je voulais écrire un roman contemporain et que c’est une nouvelle médiévale qui vient…

 
3. Avec votre dernier roman paru en novembre 2008, vous unissez brillament fantasy et récit historique. Comment est né La dame des MacEnnen ?

 
Merci pour ce compliment. Ce roman est né d’une convergence de passions et de thèmes. En tout premier lieu, je voulais écrire un roman qui serait raconté par un personnage portant un regard « décalé » sur le monde, mais ce regard inhabituel serait, en même temps, porteur d’une certaine vérité… Je voulais également imaginer un personnage féminin fort, charismatique, écrire une Romance sans tomber dans le mièvre, évoquer l’Écosse et l’Angleterre (j’ai du sang français, anglais, écossais et hollandais, et mes yeux brillent encore de mes multiples voyages en Grande Bretagne), écrire un roman épique… Je tenais aussi énormément à « jouer » avec les mots, à chercher un style qui serait travaillé sans y perdre en fluidité… Il faut préciser que j’adore les mots…

 
4. Pourquoi avez-vous choisi la Guerre des Roses comme cadre de cette histoire ? Vous avez d’ailleurs eu la bonne idée d’écrire une note explicative en fin d’ouvrage afin d’éclairer le lecteur sur cette période.

 
« C’est ça qui est venu »… J’adore le Moyen-Âge auquel j’ai consacré de nombreuses nouvelles (« La Dame des Mac Ennen » est mon premier roman médiéval). La Guerre des Roses a concerné l’Angleterre, l’Écosse et la France (qui se tenait dans l’ombre, tentant de manipuler la situation avec plus ou moins de bonheur), or ces trois pays et leurs cultures me passionnent. Dans ce roman, la Guerre des Roses apparaît comme un Opéra Baroque et Sanglant où s’embrasent les passions humaines…


5. Le surnaturel est très présent dans La dame des MacEnnen, notamment à travers votre héroïne, Enneline, ancienne archange puis devenue Dame du Lac. Elle semble déchirée entre deux mondes que tout oppose, entre religion et magie, entre son identité originelle et son nouveau statut de fée, « amoureuse » d’un mortel. Comment l’idée de ce personnage complexe vous est-elle venue ?

 
Oui, le mot « identité » est l’un des thèmes-clés. Ce roman est aussi l’histoire d’une quête identitaire. Il m’est impossible de clarifier la façon dont l’idée de ce personnage m’est venue. J’ai passé beaucoup de temps (deux ans) à laisser venir les idées, les associations à ce sujet, à imaginer ce personnage se comporter, à entendre sa voix, à voir ce qu’il voyait… Je déteste les personnages « simples » et « transparents ».

 

6. Etes-vous un lecteur des genres de l’imaginaire ? Quel est votre meilleur souvenir de lecture ?

 
Oui, j’adore l’Imaginaire ! Mais mes lectures sont très diverses, je lis aussi beaucoup de romans, nouvelles et poésies qui ne relèvent pas de l’Imaginaire.

Parmi mes meilleurs souvenirs en Imaginaire (au sens large du terme), en vrac : Clive Barker, la Fantasy Urbaine avec l’anthologie Traverses (aux Editions de L’Oxymore), Le Seigneur des Anneaux, Tanith Lee, La Sève et le Givre de Léa Silhol, Mélanie Fazi, la nouvelle Montefellone de Jean-Philippe Jaworski, Storm Constantine, Dune de Frank Herbert, Lovecraft, Stephen King, Le Maître et Marguerite de Mikhaïl Boulgakov, Edgar Allan Poe…


7. Dernière question, avez-vous de nouveaux projets d’écriture à venir ? Un recueil, un roman ?
 

Oui, bien sûr, plusieurs projets ! Mais, désolé, c’est top secret.


Liste des écrivains interviewés :
 
- Jean-Pierre Paumier (Les pîtres selon Luc)
- Jean-Michel Thibaux (L'or du forgeron)

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10 août 2009 1 10 /08 /août /2009 11:51

Editions Glyphes - Fantasy médiévale - Novembre 2008 - 144 pages
 
Présentation de l'éditeur : 1461. La Guerre des Roses dévaste l'Angleterre et menace l'Ecosse. Ingram, le nouveau seigneur du clan MacEnnen, rencontre Enneline, archange devenue fée sur Terre. Leurs destins basculent, et l'ordre établi, qui devait guider les générations à venir, s'en trouve bouleversé. Batailles spectaculaires, complots, secousses de l'Histoire, le monde va tournoyer autour de ce couple interdit. Préparez-vous à une immersion vertigineuse dans l'Ecosse médiévale, jusqu'à ouïr le chant des cornemuses et le fracas des épées.



Quelques lignes : "Ainsi, je chantai comment Angus MacEnnen entraîna ses guerriers presque nus dans les champs de chardons pour y tailler en pièces les furieux Hommes du Nord, que le reste du monde considérait comme invincibles. Avec exaltation, je contai de quelle manière il avait lui- même terrassé un ulfhednar, un guerrier-loup en proie à une transe meurtrière. Quand mon chant se tut, je le pleurai toute la nuit."
 
Dans La dame des MacEnnen, Armand Cabasson revisite avec une verve bien à lui le mythe de la Dame du Lac. Tout commence par une chute vertigineuse. Celle de ces anges qui ont osé défier Dieu. Lucifer en fer de lance de la révolte. Mais c’est la destinée de l’archange Enniele qui sera au centre de l’intrigue. Exilée au fond d’un loch sur Terre pour sa neutralité, privée de ses ailes, elle va devenir Enneline la Dame du Lac au fil des siècles. Protectrice du clan MacEnnen depuis des générations, celle qui prophétise la mort des chefs en chantant leurs hauts faits telle une banshee, va se laisser aller aux flammes de la passion pour l’un d’eux. Le seigneur Ingram. Un amour interdit qui sera mis à rude épreuve lors de la Guerre des Deux-Roses.
 

Féru d’Histoire, l’auteur campe son intrigue en pleine guerre civile. Pour le trône d’Angleterre, la maison d’York et celle de Lancastre se déchirent. Rose blanche contre rose rouge. C’est dans cette période sanglante que naît ce roman à la croisée des mythes et d’une religion unique. Les batailles sont évoquées avec force détails, mettant en exergue les 5 sens du lecteur. Mais ce qui captive avant tout, ce n’est pas tant l’issue d’une guerre mais celle d’un amour anathème. Ingram et Ennièle luttant envers et contre tous pour préserver leur relation. Mais peut-on combattre le destin ? Armand Cabasson a imaginé une héroïne altière par sa nature et pourtant si touchante au contact des hommes. Le conflit intérieur qui l’anime depuis son exil la poussera-t-elle enfin à agir pour sauver celui qu’elle aime ?
 

Et pour finir de mieux comprendre cette époque, Armand Cabasson, dans une note explicative, retrace les événements forts de la Guerre des Roses, ses batailles, ses personnages historiques. Ce premier roman de fantasy médiévale est peut-être - trop - court mais il n’en demeure pas moins remarquable. Un récit transpercé de part en part par un puissant souffle épique !
 

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8 juillet 2009 3 08 /07 /juillet /2009 18:25

La Malédiction de l'Anneau, Tome 2 : Le Sommeil du DragonEditions Belfond - Tome II de La malédiction de l'anneau - Mai 2009

 
Présentation de l'éditeur :
« C’est le dragon le plus dangereux, le plus épouvantable que la terre de Midgard ait jamais porté. Son regard foudroie. Son haleine empeste. Son sang brûle… Si Siegfried me laisse le conduire jusqu’à lui, alors il connaîtra la peur ! » Le dragon Fafnir est le gardien jaloux du trésor et de l’anneau magique des Nibelungen, acquis jadis au prix du sang versé et dont la malédiction va bientôt entraîner le crépuscule des dieux. Siegfried, descendant du dieu suprême Odin, élevé parmi les loups, puis initié par le géant Regin à la magie chamanique des métamorphoses et au langage des animaux, va l’affronter avant de retrouver Brunehilde, la Walkyrie endormie sur son rocher environné de flammes. Mais l’anneau maudit n’a pas fini de contrarier les destinées…
 

Second volet de La malédiction de l’anneau, Le sommeil du dragon évoque l’incroyable destinée de Siegfried, fils des jumeaux Siegmund et Sieglinde tout deux descendants du dieu Odin. Après Brunehilde dans Les chants de la walkyrie, c’est au tour du dragon Fafnir de devenir le narrateur. Voué à être terrassé par le jeune Siegfried, le redoutable Fafnir, gardien de l’anneau maudit des Nibelugen, rêve l’avenir des neuf mondes. Il est fascinant de suivre la créature dans ses pensées les plus intimes. Bien loin de là, dans la forêt de Fer, son ennemi de toujours grandit auprès du géant Regin qui l’initie à l’art des métamorphoses, au langage obscur. Né pour être héros, Siegfried ne connaît ni la peur ni la défaite. Réussira-t-il à renverser la malédiction, là où ont échoué ses aïeux ? l’avenir des dieux et des hommes est désormais entre ses mains.

  
Alors que dans le tome d’introduction, les évènements se déployaient sur plusieurs générations, cette suite  se déroule seulement sur un peu plus d’une décennie. L’action menée tambours battants est à l’image de la soif d’aventure et de pouvoir de Siegfried. Malgré quelques redondances - rappel de faits quelque peu excessif -, cette saga continue de passionner. Dieux et mortels luttant contre un destin implacable. Le crépuscule des dieux est en marche.

   
Sur son blog, Edouard Brasey informe ses lecteurs que la saga se déroulera non pas sur 4 tomes mais sur 3 pour en faire une trilogie. Or, les couvertures des 4 tomes étaient déjà réalisées et c’est donc à nous, lecteurs, qu’il demande de l’aide pour choisir la dernière couverture. Je vous invite à lui porter secours dès à présent !
 

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20 mai 2009 3 20 /05 /mai /2009 13:25

Des choses fragiles : Nouvelles et merveillesEd. Au Diable Vauvert - Nouvelles et merveilles - Avril 2009 - 504 p.
 
Présentation de l'éditeur : Ces histoires merveilleuses et effrayantes confirment le talent de Neil Gaiman, conteur inégalable qui manie la même aisance l'humour et l’horreur, le fantastique et le réalisme, la douceur et la cruauté pour peindre avec délicatesse ces choses fragiles qui, dans leur apparence éphémère, marquent pourtant les esprits, parfois pour toujours. Tantôt délicieuses, tantôt dérangeantes, toujours surprenantes, les nouvelles qui composent Des choses fragiles sont un cadeau, un enchantement littéraire que nous offre l’un des écrivains les plus originaux de son époque. Si ce recueil constitue une entrée idéale pour les lecteurs qui ne connaissanent pas encore l’oeuvre de Gaiman, les fans seront comblés par cette alternance somptueuse de nouvelles courtes, novela ou véritables romans comme Le Monarque de la Vallée, ou l’interview inédite de Neil Gaiman en fin d’ouvrage.
 

"Les histoires, tels les gens et les papillons, les œufs d’oiseaux et les cœurs humains, les rêves, sont aussi des choses fragiles ne se composant de nul matériau plus solide ou plus durable que vingt-six lettres et une poignée de signes de ponctuation. Ou bien de paroles faites de sons et d’idées – abstraites, invisibles, disparues sitôt prononcées –, et saurait-on imaginer plus fragile ? Certaines d’entre elles, pourtant, simples et minuscules, mettant en scène des personnages qui partent à l’aventure ou qui accomplissent des merveilles, des miracles et des monstres, ont survécu à tous ceux qui les ont racontées. Certaines ont même survécu aux pays dans lesquels elles ont été créées." Neil Gaiman. Traduit de l'anglais par Michel Pagel.
 

Des choses fragiles, sous-titré Nouvelles et Merveilles, est un imposant recueil alliant nouvelles et poèmes. Après un premier recueil plutôt réussi, Miroirs et fumées, Neil Gaiman rassemble ici pas moins d’une trentaine de textes déjà édités dans diverses publications. Avant de plonger le lecteur dans un monde partagé entre rêve et réalité, malice et terreur, l’auteur explique dans une généreuse introduction la naissance de chaque texte. Moins fugaces qu’il n’y paraît, ces choses fragiles laissent de leurs empreintes des stigmates solidement ancrés dans l’esprit des héros. A jamais. Malgré une écriture imagée et intense, la cohésion entre les nouvelles n’est pas au rendez-vous tout comme le dénouement, souvent décevant. Pas de fil rouge, pas de thématique définie.
 
D
e qualité et de longueurs diverses et variées, des petites pépites se démarquent tout de même comme le premier texte à ouvrir le bal : Une étude en vert. Une savante union entre l’univers de Sherlock Holmes et celui de H.P. Lovecraft. Dédié à l’écrivain Ray Bradbury, La présidence d’octobre réunit les douze mois de l’année autour d’un bon feu de camp. Vient le tour d’Octobre de conter une histoire des plus mélancoliques. Quand la réalité devient fiction dans Les épouses interdites des esclaves sans visages dans le manoir secret de la nuit du désir. Un sacré retournement de situation dans ce roman gothique. Dans Les autres,  c’est un cycle infernal qui se poursuit où la douleur ne semble avoir aucune fin. Nourrir et manger est un petit bijou de cruauté et d’apparences trompeuses habilement construit. Un peu de fantaisie urbaine avec La vérité sur le cas du départ de Mlle Finch où quand les sous-sol de nos villes abritent des créatures improbables. Dernière nouvelle - devrais-je dire novella - avec Le monarque de la vallée. Ombre, héro de American Gods, est de retour dans ce récit qui explore quelques mythes célèbres. Et pour clôre ce recueil à la sublime couverture, les éditions Au Diable Vauvert proposent une interview inédite de Neil Gaiman.

 
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17 mai 2009 7 17 /05 /mai /2009 05:54

Restons encore un peu, si vous le voulez bien chers lecteurs, dans l’univers de l’imaginaire avec deux revues que je trouve de très bonne facture. La première, Khimaira Magazine, a abandonné sa version papiers il y a peu pour s’offrir un format 100% web. Difficile à trouver, j’ai pu tout de même me procurer les deux derniers numéros consacrés à la fantasy urbaine et aux loups-garous. On attendait la renaissance du site avec impatience, voilà qui est fait ! Spécialisé dans les genres que sont la fantasy, le fantastique et la science-fiction, vous trouverez encore et toujours plus de dossiers thématiques - Les elfes sont à l’honneur -, plus d’interviews - l’elficologue Edouard Brasey -, des chroniques et actus quotidiennes - Livres, musique et cinéma -, des articles et bien d’autres… Hé Pssst ! Par ici.



Autre revue semestrielle - entièrement féerique - que je savoure en ce moment et qui mérite d’être largement connue, c’est bien Fées Divers. Sa ligne éditoriale est particulièrement attrayante, élégante et exigeante. Voyez plutôt ! "Revue consacrée à la promotion et à l’étude du folklore (principalement féerique), et du conte classique et contemporain où l’on défend une féerie retrouvée ; enchanteresse, tentatrice, subversive… Et surtout multiforme." Bref, à 10.000 lieux de l’image doucereuse que l’on se fait habituellement.
 
Dans le 1er numéro Sombre Féerie, il est parfois dangereux de s’aventurer sur les chemins de Féerie. Le second numéro Féerie Urbaine, nous emmène dans les ruelles sombres de nos villes où se cache un peuple fabuleux. Et le dernier né Nourriture et boisson, est consacré aux mets les plus savoureux de Féerie. Je vous laisse cliquer sur les sublimes couvertures pour découvrir le sommaire. La toile n’a donc pas fini de titiller notre imaginaire pour notre plus grand plaisir. Je sens que je vais encore craquer avec le dernier numéro. Les papilles y sont misent à contribution. Bonne balade à vous !


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14 mai 2009 4 14 /05 /mai /2009 06:45

Feerie Art - Peindre le Monde des FeesEditions Fleurus - Peindre le monde des fées - Octobre 2008 - 127 p.
 

Présentation de l'éditeur À quoi ressemblent les fées, comment s’habillent-elles, les lieux où elles se cachent, leurs occupations favorites… Avec un pinceau pour baguette magique, Amandine Labarre plonge le lecteur dans un univers merveilleux et lui enseigne pas à pas l’art de peindre un monde féerique.

Une introduction extrêmement complète aborde l’art du dessin et de la peinture (proportions, composition, techniques picturales) mais aussi tous les détails qui permettent de transformer un simple personnage en créature féerique. 20 fées tout droit sorties de légendes sont dessinées étape par étape, de la première esquisse jusqu'au dernier coup de pinceau. De très belles images complètent l’ouvrage, pour faire rêver et inspirer tous les artistes enquête de merveilleux.
 
Envie d'une petite virée en territoire féerique ? Alors laissez-vous guider par la main talentueuse de l'artiste-peintre Amandine Labarre, auteure de nombreux ouvrages dédiés au merveilleux. Elle vous révèlera au fil des chapitres le secret des fées (pour être aussi belles) ainsi que de nombreuses astuces féeriques pour explorer à coup de crayon ou de pinceau, leur univers enchanteur. Après une trentaine de pages destinées à la création de scènes graphiques puis aux matériel et techniques, l'illustratrice amène son lecteur à la rencontre d'une multitude de fées.
 
Qui n'a jamais rêvé d'être accueilli à la lisière d'une forêt par une dryade ou un elfe sylvain ? Quant aux fées des prairies, elles sont aussi délicates que les fleurs sur lesquelles elles se cachent. Et si vous n'êtes toujours pas inspiré, la dernière partie consacrée aux fées des légendes saura venir à bout de la  feuille blanche tant redoutée. Chaque fée est dessinée puis peinte, étape par étape : de l'ébauche jusqu'à la touche finale qu'est la mise en couleurs. Les explications ne manquent pas. Elles sont claires et bien agencées afin de suivre avec facilité la progression des illustrations. Féerie art, peindre le monde des fées est un bien bel ouvrage à la présentation sans faille et qui saura séduire, sans nul doute, les illustrateurs en herbe comme les confirmés.
  
Dans les prochains billets, je vous présenterai le résultat de mon exploration féerique !

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9 janvier 2009 5 09 /01 /janvier /2009 19:45

 Les Chants de la WalkyrieEd. Belfond - La malédiction de l’anneau - Tome I, Les chants de la walkyrie - Oct. 2008 - 389 p. 

 
Présentation de l’éditeur
 : Odin, le dieu suprême, a engendré sur terre la puissante lignée des rois du Frankenland, les seuls à pouvoir perpétuer l'étincelle divine qui sommeille au coeur des hommes. Mais Frigg, l'épouse d'Odin, frappe la reine du Frankenland de stérilité. Odin fait alors appel à Brunehilde, la Walkyrie chargée de recueillir le dernier souffle des guerriers valeureux pour les conduire au paradis du Walhalla, afin qu'elle apporte à la reine l'une des pommes d'éternelle jeunesse qui poussent dans le verger de Freya. Pour accomplir sa mission, Brunehilde doit abandonner son statut de déesse et de vierge guerrière. Devenue simple mortelle, elle chante les anciennes sagas mettant en scène les dieux et les héros, avant d'être, par amour, reine, épouse et mère. Mais la malédiction de l'anneau du Nibelung va bientôt entraîner le crépuscule des dieux...
 
Anneaux magiques et épées invincibles, Walkyries et dragons, géants et nains, dieux et héros animés de passions ardentes... Dans la lignée de L'Anneau du Nibelung, de Richard Wagner, et du Seigneur des anneaux, de J.R.R. Tolkien, Les Chants de la Walkyrie est le premier volume de La Malédiction de l'anneau, une saga foisonnante au souffle épique et héroïque, inspirée des anciennes mythologies et légendes nordiques.

 
Quelques lignes
 : “Mon nom est Brunehilde. Je suis une Walkyrie, née comme mes sœurs de la semence sacrée du dieu Odin et du ventre ombreux de Erda, la déesse Terre. Sur la roue éternelle du temps, j’ai été tour à tour fière déesse, guerrière farouche ou femme soumise aux bonheurs et aux tourments humains. J’ai connu les félicités et les béatitudes réservées aux divinités, j’ai connu l’enthousiasme et l’ivresse des combats, j’ai connu les vertiges de l’amour, les poisons de la trahison et la saveur amère de la vengeance, mais je n’ai pas connu la sérénité de la mort. Je suis une Walkyrie, et je suis immortelle."
 
Mon avis : Tel un scalde* des temps modernes, Edouard Brasey s’inspirant de diverses sources historiques et artistiques (voir l’avant-propos), retrace avec verve les anciens mythes nordiques. Les chants de la walkyrie est le premier volet de la tétralogie : La malédiction de l’anneau. Sous une plume fluide et romancée, renaissent les 9 mondes composés de l’Asgard, le royaume des dieux, de Vanaheim, le jardin des Vanes, de Midgard, la terre des hommes et de bien d’autres mondes terrifiants et lointains. C’est en ces lieux légendaires qu’évoluent - au gré du destin ou des manigances - les divinités, les géants, les nains, les hommes et toute une galerie de peuplades fabuleuses.

 
Les chants de la walkyrie s’ouvre sur un prologue évoquant la genèse de la malédiction de l’anneau, qui plus tard, entraînera la chute des divinités de l’Asgard, le crépuscule des dieux. Sur l’instance d’Odin, dieu suprême, Brunehilde, sa fille bien-aimée et l’une des 9 walkyries**, se voit confier la mission de veiller sur la lignée maudite des rois du Frankenland, engendrée par son père avec une mortelle. Abandonnant son statut d’immortelle, la jeune fille décide d’embrasser la vie de mortelle, simple, éphémère mais passionnée, devenant tour à tour scalde, reine, épouse et mère. Drames et passions seront le lot quotidien de Brunehilde, héroïne attachante de ce récit. Parviendra-t-elle à déjouer les fils du destin tissés par les Nornes, divinités féminines siégeant près de la source Urdarbrunn située près du frêne Yggdrasil ?

 
Avec cette grande saga épique, la fantasy française a de beaux jours devant elle et n’a point à rougir face aux auteurs anglo-saxons. Nul doute que ce premier tome d’introduction est une réussite grâce à un titanesque travail de documentation et à une imagination fertile qui comble les zones d’ombres de manière romanesque.
 

* Poète des terres scandinaves de l’époque médiévale, narrant les récits et les exploits des dieux et des héros à la Cour des rois.

** Filles d’Odin et de Erda. Vierges guerrières, prenant l’apparence de femmes-cygnes, qui choisissent sur les champs de bataille les héros dignes d’être admis dans le Walhalla, le paradis des braves, après leur mort. Elles sont au nombre de neuf. (Belfond)

 
Ma note :
 
Le planning de parution
 
Tome 1 - Les chants de la walkyrie (Paru)

Tome 2 - Le sommeil du dragon (A paraître en mai 2009)
Tome 3 - Le trésor du Rhin (A paraître au printemps 2010)
Tome 4 - Le brasier des Dieux (A paraître à l'automne 2010)

 
Le site de la saga - Le blog de l'auteur - La chronique de Raven - L'interview d'Edouard Brasey

Et pour finir, je vous offre quelques illustrations du grand Arthur Rackham, lui aussi fortement inspiré par l'anneau des Nibelung de Wagner. Retrouvez Siegmund et Sieglind, Brunehilde, Odin, Freya, Loki... 

 

  

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Les Chants de la Walkyrie 


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